Les principaux apports de la loi de Finances 2009 ont été expliqués par Noureddine Bensouda à Agadir, le 12 mai, lors d'une rencontre organisée par la CCISA et la CGEM. Dans une rencontre organisée par la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir (CCISA) et l'Union régionale Souss-Massa-Drâa relevant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le directeur général des impôts, Noureddine Bensouda, a été au rendez-vous avec les opérateurs locaux, chefs d'entreprises et simples citoyens pour apporter plus d'explications quant au contenu de la loi de Finances 2009. Ont pris part à cette rencontre, le président de la CGEM de l'Union régionale Souss-Massa-Drâa, Khair Eddine Soussi ainsi que le président de la CCISA, Saïd Dor. Cette journée d'information a donné lieu à un grand débat. Le directeur général des impôts, Noureddine Bensouda, a, par l'occasion, dévoilé les grands apports de la loi de Finances 2009. Une loi contenant de nouvelles dispositions visant en grande partie à booster le pouvoir d'achat et alléger la pression fiscale. Des apports dont les plus porteurs ont été enregistrés en matière de déduction des impôts sur le revenu (IR). Signalons que dans le cadre des déductions enregistrées, on note la déduction sur le revenu global imposable des intérêts afférents aux prêts en vue de la construction de logements à usage d'habitation principale dans la limite de 7 ans. Sans toutefois passer outre la déduction sur le revenu global imposable des primes ou cotisations se rapportant aux contrats individuels ou collectifs d'assurance retraite d'une durée égale ou au moins à 8 ans au lieu de 10 ans. Une autre mesure de taille a été prise dans le cadre des métaux de récupération dont on note la suppression de l'exonération suivie de l'imposition permanente accordée aux entreprises exportatrices des métaux de récupération. Une mesure qui soumet les entreprises exportatrices des métaux de récupération au taux normal de l'IS (Impôt sur la Société). L'objectif étant d'assurer un meilleur approvisionnement sur le marché local. Cependant et parmi les interpellations enregistrées, on note des demandes d'explication en matière de la fiscalité dans deux secteurs clefs de l'économie régionale, à savoir le secteur de la pêche maritime et de l'agriculture. Les questions formulées dans le secteur de la pêche ont été autour de l'exonération accordée en cas d'achat de matériel portant sur les navires de pêches. Notons que ces deux secteurs vivent aujourd'hui aux rythmes de plans de développement et de modernisation qui sont instaurés au niveau national. Certes, on note aujourd'hui que malgré les efforts enregistrés pour instaurer une communication autour de la fiscalité au Maroc, le manque de compréhension est encore un champ de bataille dans lequel doivent se joindre et les institutions concernées et le citoyen marocain pour instaurer une meilleure compréhension quant aux dispositions fiscales.