L'institut Cervantès de Casablanca organise le cycle de cinéma espagnol. Cet événement dédié au 7ème art sera inauguré le 14 janvier avec la projection du film «Un franc, quatorze pesetas». Les passionnés du 7ème art seront servis pendant ce mois. L'institut Cervantès de Casablanca organise durant le mois de janvier le cycle de cinéma espagnol. Le programme de cette manifestation prévoit la projection de trois films sous-titrés en français. Le premier long métrage intitulé «Un franc, quatorze pesetas» du réalisateur espagnol Carlos Iglesias ouvrira la bal de la semaine du cinéma espagnol, mercredi 14 janvier à 19 heurs, au théâtre de l'institut Cervantès à Casablanca. Ce premier film raconte l'histoire de l'immigration espagnole durant les années soixante. Il s'agit de deux amis, l'un nommé Martín et l'autre Marcos. Ils décident d'immigrer en Suisse à la recherche du travail et d'une vie meilleure. Ils laissent leurs familles en Espagne et entreprennent le voyage vers une nouvelle vie en Europe. Quant au deuxième film choisi pour la deuxième projection, ce sera question de «La vida perra de Juanita Narboni» (La vie de Chien de Juanita Narboni) , mis en scène par Farida Benlyazid. Il sera programmé pour le mercredi 21 janvier au théâtre de l'institut Cervantès à 19 heures. Ce film est interprété par Mariola Fuentes, Salima Ben Moumen, Lou Doillon, Chete Lera, Mariana Corsero, Concha Cuetos, Nabila Baraka, Francisco Algora, Victoria Mora, Rosario Pardo, Amal El Atrache. Cette coproduction hispano-marocaine se fonde sur le roman homonyme de l'écrivain tangérois Ángel Vázquez, publié en 1976. Il décrit l'histoire de Juanita, une vieille fille tangéroise dont le père est anglais et la mère andalouse. Ses peines et ses espoirs, ainsi que la vie des femmes qui l'entourent, sont racontés par la metteuse en scène avec un humour «de maître». Parmi les personnages, outre l'héroïne, il faut signaler Elena, la sœur qui a étudié au lycée et est en quête de liberté. Hamruch est la fidèle domestique marocaine, ou Esther, l'amie intime séfarade, dont le monde est axé sur une histoire d'amour impossible avec un Marocain. Le film se déroule pendant la guerre civile espagnole (avec l'entrée des troupes du protectorat espagnol du Maroc dans Tanger) et la Deuxième Guerre mondiale. C'est la période au cours de laquelle Juanita, peu à peu, reste seule tout en devenant témoin du colonialisme et de la coexistence de cultures et de religions différentes, puis, une fois déclarée l'indépendance du Maroc, en 1956, du retour de la ville à ses origines arabes. Un parallélisme s'établit donc entre la décadence de l'héroïne et celle de la ville où elle réside. Ce cycle sera clôturé par la projection du film intitulé «Azul Oscuro Casi Negro» (Bleu Obscur quasi noir) du réalisateur espagnol Daniel Sanchez, mercredi 28 janvier, au théâtre de l'institut Cervantès à 19 heures. Ce film raconte l'histoire d'un jeune homme nommé Jorge. Il a hérité le travail de son père après que celui-ci souffrirait d'un infarctus cérébral. Toutefois, il lutte contre un destin qui paraît inévitable. Durant les dernières années, il s'est efforcé pour faire son travail, veiller sur son père et étudier une carrière. Maintenant son ambition est de trouver un autre travail. Par le biais de son frère Antonio, il fait la connaissance de Paula, avec laquelle il entamera une relation étrange qu'elle lui permettra à cesser de sentir responsable de tout et de faire face à ses désirs, en palliant ce que les autres attendent de lui. Le film a obtenu trois Prix Goya et le Prix de la Critique.