Le président Nicolas Sarkozy est arrivé hier mardi à Damas dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Nicolas Sarkozy est arrivée à Damas dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient. Le président français, qui a plaidé pour un «cessez-le-feu humanitaire de plusieurs jours», s'est déjà rendu en Egypte, en Israël et en Cisjordanie. Le président français Nicolas Sarkozy, en visite à Damas, a appelé la Syrie à faire pression sur son allié Hamas pour que la paix revienne dans la bande de Gaza, cible d'une vaste offensive israélienne depuis 11 jours. «Il s'agit pour la Syrie de peser sur les acteurs, et notamment le Hamas, pour que la paix revienne», a-t-il déclaré après des entretiens avec le président syrien Bachar al-Assad. Le président français a entamé lundi une tournée de deux jours dans la région alors que les combats font rage à Gaza où Israël a lancé le 27 décembre une vaste offensive contre les islamistes du Hamas qui contrôlent le territoire. La Syrie est un des acteurs clés de la région et c'est à Damas que vit le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. Nicolas Sarkozy est, de son côté, l'artisan d'un récent rapprochement avec le régime syrien. M. Sarkozy s'est rendu en Egypte, en Israël et en Cisjordanie lundi. Après la Syrie, il achèvera sa mission par une visite au Liban mardi. Le président de la République française avait plaidé lundi auprès des dirigeants palestiniens et israéliens pour un «cessez-le-feu humanitaire de plusieurs jours» dans la bande de Gaza. Israël a cependant de nouveau rejeté l'idée d'un cessez-le-feu qui ne garantirait pas l'arrêt total des tirs de roquettes palestiniennes contre l'Etat hébreu, la raison déclarée de l'offensive en cours. Au onzième jour de l'opération, la bande de Gaza était mardi le théâtre d'intenses combats entre forces israéliennes et combattants palestiniens et la cible de violents bombardements. Les bombardements et combats au sol ont déjà coûté la vie à plus de 560 Palestiniens, selon les médecins de Gaza. L'inquiétude grandit parallèlement face au risque d'une aggravation de la crise humanitaire dans ce territoire pauvre et surpeuplé, où la population souffre de graves pénuries, selon des agences de l'ONU.L'armée israélienne a affirmé mardi 6 janvier avoir tué 130 combattants du Hamas depuis le début de son offensive terrestre dans la bande de Gaza samedi soir. «Lors des deux derniers jours, au moins 130 combattants du Hamas ont été tués dans des combats avec l'armée dans la bande de Gaza», a indiqué l'armée israélien. Des milliers de soldats israéliens ont pénétré samedi dernier dans la bande de Gaza, au huitième jour d'une meurtrière offensive aérienne contre le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza. Des unités de fantassins, de blindés, du génie et des renseignements participent à l'offensive terrestre qui est appuyée par l'aviation, l'artillerie et la marine. Plus de 560 Palestiniens ont été tués et plus de 2.700 blessés dans la bande de Gaza, selon les services d'urgences palestiniennes. Israël a déclenché son offensive le 27 décembre avec l'objectif affiché de mettre un terme aux tirs de roquettes contre son territoire de la bande de Gaza.