La campagne de mise à jour exceptionnelle des listes électorales, lancée lundi 5 janvier et qui s'étalera sur sept semaines jusqu'au 24 février 2009, vise l'établissement de listes électorales transparentes qui reflètent la réalité du corps électoral, selon des responsables du ministère de l'Intérieur. La campagne de mise à jour exceptionnelle des listes électorales générales a été lancée lundi 5 janvier et s'étalera sur sept semaines jusqu'au 24 février 2009. Le wali directeur général des Affaires intérieures, Mohieddine Amzazi, a précisé lors d'une conférence de presse lundi, que l'objectif de cette opération est de mettre en place des listes électorales saines et de faire la lumière sur les nouvelles procédures administratives et juridiques dans la perspective des prochaines élections communales. De son côté, le wali directeur général des collectivités locales, Nour-Eddine Boutayeb a indiqué que les élections communales du 12 juin 2009 constituent une étape importante notamment en ce qui concerne la représentativité des femmes (plus de 12 %) et en ce qui a trait à l'adoption de nouvelles procédures dont la condition de résidence effective en tant que critère unique d'inscription sur les listes électorales. Dans un exposé sur les préparatifs des élections communales de 2009, le gouverneur directeur des élections, Hassan Aghmari, a mis l'accent sur la nécessité de l'établissement de listes électorales reflétant la réalité du corps électoral. Il a annoncé que l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales se déroulera en plusieurs étapes. Afin de garantir la transparence des listes électorales, les formations politiques, a précisé M. Aghmari, disposent désormais du droit d'accéder à un extrait des listes électorales. Dans l'objectif du renforcement des capacités représentatives des femmes, le nouveau Code électoral prévoit la création d'une circonscription électorale dénommée «Circonscription électorale additionnelle» au niveau du ressort territorial de chaque commune ou arrondissement, dont les sièges sont pourvus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour suivant la règle du plus fort reste. À cette occasion, M. Aghmari a énuméré les différentes dispositions prises pour le renforcement de la participation à la vie politique notamment l'abaissement de l'âge d'éligibilité de 23 ans à 21 ans, la simplification des conditions d'éligibilité en plus des dispositions visant à combler le vide juridique relatif aux élus ayant perdu l'éligibilité.