La neuvième année du règne du Souverain a été marquée par le don royal aux jeunes artistes et bien d'autres réalisations mettant en valeur la culture de tout un pays. Le don royal, initiative généreuse, illustre l'intérêt que porte le Souverain à la promotion de l'art et des artistes. C'est parce qu'il dispose d'un patrimoine culturel riche et diversifié que le Maroc a réussi à faire rayonner son art et sa culture au-delà de ses frontières. Cet acquis, le Maroc le doit à une politique de promotion et de revalorisation d'une culture ancéstrale. Une société saine, c'est aussi et surtout une culture saine, éternellement revalorisée. C'est une éducation qui donne naissance à des individus respectueux et fiers de leur patrimoine culturel. Depuis presque une dizaine d'années, le Maroc compte plus d'une centaine de festivals et d'événements culturels ayant réussi à faire parler du Royaume au-delà de ses frontières. Toutes les régions du Maroc offrent aujourd'hui, aussi bien aux touristes nationaux qu'internationaux, une toile dignement et hautement colorée et un échantillon musical et artistique des plus authentiques. Plus d'une vingtaine de festivals ont été créés par le ministère de la Culture dont les objectifs principaux se résument en une revalorisation et un désire de faire connaître et de partager le patrimoine culturel de tout un pays avec les cultures du monde. Le festival national du théâtre de Meknès s'est assigné comme but principal la mise en valeur de toute une génération de jeunes artistes, celui du théâtre jeune public à Taza, qui vise à faire éduquer le jeune public et à lui faire découvrir l'art de la scène. Les rencontres des Andalousiat de Chaouen, Et tels des pollens, les rythmes de la culture et de l'art marocain se sont répandus au delà des frontières avec des festivals qui ont fait couler beaucoup d'encre, à savoir le Festival des arts populaires de Marrakech, celui des Gnaoua d'Essaouira, le Festival international du film de Marrakech qui a déroulé le tapis rouge pour les grandes stars du cinéma internationale (Martin Scorsese, Sean Connery…), Mawazine et le Festival des musiques sacrées du monde qui a réuni les fervents de la paix et de l'amour entre les hommes. Renaissance de toute une culture ancestrale. Et quand culture générant des revenus, rime avec économie, des recettes touristiques deviennent essentiellement le fruit des activités culturelles. Et pour le rayonnement du livre, l'incitation et l'encouragement de toute une jeunesse à reprendre la voie de la lecture, le Salon international de l'édition et du livre à Casablanca. Au Maroc, la culture est envisagée dans sa double dimension, individuelle et collective. On incite le citoyen à se cultiver, à nourrir son esprit et sa sensibilité. C'est une démarche active, délibérée et non pas la simple consommation des «produits culturels» fournis par les «industries culturelles». La collectivité a le souci de préserver un patrimoine culturel et de le développer en soutenant des activités de création culturelle, tout en assurant la diffusion et la transmission de ce patrimoine en évolution. Autres grands chantiers de la politique culturelle au Maroc, marquant ces neuf dernières années, la Bibliothèque nationale qui ouvrira bientôt ses portes aux chercheurs et universitaires désirant approfondir leurs connaissances et élargir leur savoir, l'Académie de musique et de danse, le Musée national d'art contemporain , les maisons de cultures construites dans plusieurs régions du Royaume, le fonds d'aide au théâtre avec ses deux volés (aide à la promotion et à la production), la couverture sociale et médicale des artistes et enfin la création de la carte professionnelle de l'artiste dont une dizaine a été distribuée par SM le Roi Mohammed VI mercredi au Palais royal de Fès, à l'occasion du 9-ème anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.