Ouarzazate a abrité, du 6 au 8 juin, le 1er Festival international du tourisme rural. Un évènement d'une grande ampleur qui a réuni tous les intervenants du secteur. La clôture, dimanche dernier, à Ouarzazate, de la première édition du Festival international du tourisme rural a été marquée par la formulation de tous les participants de fortes recommandations pour mettre en valeur ce type de tourisme. Il s'agit, en l'occurrence, de la commercialisation avec modération et de manière professionnelle du produit touristique local. Il est également question, dans ce contexte, de la protection et la conservation des zones naturelles et des espaces protégés par la mise en place des avantages économiques aux communautés d'accueil, aux organismes et administrations qui veillent à la préservation de ces zones. Cela est d'ailleurs possible par la sensibilisation des résidents comme les touristes à la nécessité de préserver le capital naturel et culturel dans le monde rural. Durant trois jours de riche débat, l'accent a été mis sur le tourisme durable comme étant un moyen de promouvoir le tourisme rural, et de faire bénéficier la région du sud de tous les fruits de ce développement et d'en faire une destination touristique à part entière. Le festival a visé non seulement la préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel, naturel et humain de la région mais aussi la valorisation des produits du terroir. Le festival a été aussi une occasion pour débattre des thématiques importantes, à savoir le développement de la biodiversité, la mise en valeur du patrimoine culturel de la région (folklore, costumes, art culinaire, Histoire, patrimoine architectural…), l'appui aux projets et micro-projets écotouristiques et les moyens de lutte contre la pauvreté et l'exode rural ainsi que la mise en relief des opportunités d'investissement qu'offre la région. Intervenant à cette occasion, le gouverneur de la province d'Ouarzazate, Mohamed Ichnnaren, s'est félicité du choix de la ville d'Ouarzazate pour l'organisation de ce grand événement. Il a, en outre, appelé tous les participants à déployer davantage d'efforts pour identifier les potentialités de la région et activer les démarches de lancement du label «Clef Verte». Aziz Rahou, coordinateur du projet conservation de la biodiversité et la transhumance au Haut Atlas a, pour sa part, appelé à la conservation du patrimoine via une bonne gestion durable des ressources naturelles et à travers l'implication des populations locales et particulièrement des transhumants dans le développement durable de l'écotourisme de leur région. Dans ce cadre, M. Rahou a souligné que l'écotourisme est un outil de développement local et une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l'environnement et au bien-être des populations locales.