Une campagne de vaccination des ovins a été lancée le 21 avril et se poursuivra jusqu'au 30 du même mois. L'accent est mis sur la lutte contre la maladie de la langue bleue. Pour assurer la protection du bétail contre la maladie de la langue bleue, une campagne de vaccination des ovins a été lancée le 21 avril dans la ville de Smara. S'étendant jusqu'au 30 de ce mois, cette opération rentre dans le cadre de la campagne nationale de vaccination des ovins pour faire face à la maladie de la langue bleue, et permettra de vacciner plus de 50.000 ovins, par les vétérinaires publics et les vétérinaires privés mandatés à cet effet, indique-t-on auprès de la direction provinciale de l'agriculture de Smara. Cette opération est un prolongement du programme de lutte contre les maladies animales et la préservation de l'état sanitaire du cheptel national, qui comprend des opérations de lutte contre la langue bleue mis en place par le ministère de l'Agriculture, en vue de contrôler et de limiter l'extension de cette maladie. Parallèlement à cette campagne, d'autres mesures sont au programme, notamment la lutte contre les insectes vecteurs, l'isolement des animaux infectés, le contrôle de leurs mouvements et sur le recours à la vaccination annuelle des ovins à l'aide d'un vaccin spécifique mis au point au niveau national. Par ailleurs, le sujet-clé de cette campagne est celui de la maladie de la langue bleue. Appelée aussi bluetongue ou fièvre catarrhale du mouton, c'est une maladie virale transmise par des insectes affectant les ovins, caprins et bovins de même que les autres ruminants détenus en captivité (cervidés). L'agent pathogène de la maladie de la langue bleue ne présente pas de danger pour l'être humain. Cette épizootie, qui connaît une progression régulière, entraîne toutefois des pertes de productivité potentiellement importantes pour les éleveurs et justifie qu'une vigilance particulière soit maintenue à son égard. D'où la nécessité d' y faire face par la protection, notamment dans nos régions sahariennes, dans lesquelles cette maladie peut facilement se propager du fait que les éleveurs sont en déplacement continu. Toutefois, certains éleveurs de la région souffrent d'un certain nombre de contraintes dont le climat saharien caractérisé par une pluviométrie faible, niveau de production relativement faible, terrains de parcours souffrant de dégradation souvent avancée. L'élevage constitue la principale activité agricole dans la province de Smara, il représente une source de revenu non négligeable pour la population. Trois pratiques de l'élevage sont appliquées dans cette région, à savoir le système pastoral intensif dans lequel les troupeaux sont conduits sur les parcours et dans les périodes de disettes. Depuis mai 2007, plus de 2000 agriculteurs de la province de Smara ont bénéficié d'une opération de distribution d'orage. Et pour faire face aux répercussions de la sécheresse , ces éleveurs agriculteurs bénéficient également des campagnes et actions de sensibilisation et de protection sanitaire contre les principales maladies animales comme celle déjà mentionnée, ainsi que d'autres mesures pour les aider à surmonter les problèmes dus au manque de pâturage provoqué par la sécheresse au cours de cette saison ,comme par exemple le forage des puits dans les communes rurales qui sont les plus affectées par les répercussions de la sécheresse.