Le Foreign Office a fait état «de risque élevé d'attaques terroristes et d'enlèvement» en Algérie et a recommandé à ses ressortissants d'éviter tout déplacement non essentiel dans plusieurs régions de ce pays. Dans une mise en garde publiée dans le sillage de l'enlèvement de deux touristes autrichiens par un groupe terroriste algérien, le Foreign Office a cité les wilayas de Boumerdes, Bouria, Tizi Ouzou, Bejaia, Médéa, Tipasa, Chlef et Aïn Defla, parmi les régions algériennes fortement déconseillées aux visiteurs britanniques. La mise en garde du ministère, où l'Algérie figure d'une façon permanente parmi les pays faisant face à un degré élevé de menace terroriste, appelle les voyageurs à faire preuve d'une extrême prudence d'une manière permanente, d'autant plus que des attaques terroristes sont lancées sans distinction contre des lieux fréquentés par des expatriés et des voyageurs étrangers, tels les restaurants et les hôtels. Le Foreign Office, tout en soulignant que les déplacements à l'intérieur du territoire algérien doivent être effectués par avion si possible, recommande avec insistance aux ressortissants britanniques souhaitant visiter l'Algérie de vérifier les informations actualisées sur la situation sécuritaire dans ce pays et de prendre les dispositions nécessaires pour leur sécurité personnelle pendant toute la durée de leur séjour. «Si vous êtes déjà sur le territoire algérien, vous devez faire preuve d'une extrême prudence tout le temps», insiste le Foreign Office, rappelant les séries d'attentats ayant secoué l'Algérie en 2007, dont certains ont coûté la vie à des ressortissants étrangers. Par ailleurs, le Foreign Office souligne le degré élevé de risques d'enlèvement par des groupes terroristes en Algérie, en particulier dans les zones frontalières avec la Tunisie, la Mauritanie et le Mali. «Vous devez faire preuve de prudence si vous voyagez dans les régions proches des frontières avec la Tunisie, la Mauritanie et le Mali», indique le ministère, soulignant que les récents incidents «ont montré qu'il existe un risque élevé d'attaques terroristes, de banditisme et d'enlèvement dans ces régions». «Nous sommes conscients des informations publiées le 10 mars 2008 au sujet de l'enlèvement de deux touristes autrichiens près des frontières algéro-tunisiennes», note le Foreign Office.