Selon un rapport de l'OCDE, l'excédent de la balance des services au Maroc devrait se situer à 2,3% du PIB en 2008, contre 1,3 % en 2007. L'excédent de la balance des services au Maroc devrait afficher une hausse de 1 % pour se situer à 2,3% du Produit intérieur brut (PIB) national contre 1,3 % en 2007, indique le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Ce rapport, intitulé «Perspectives économiques en Afrique 2006-2007», distribué en marge de la 2ème conférence économique africaine, tenue du 15 au 17 novembre au siège de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba, précise que le déficit commercial, qui devrait se tasser autour de 14,5 % du PIB en 2007 a été largement compensé par l'important excédent de la balance des services dû principalement au tourisme et aux transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE). En 2006, rappelle le document, cet excédent a été proche de zéro alors qu'il représentait 1,6 % du PIB en 2005 et il est prévu d'augmenter à 1,3 % en 2007 puis à 2,3 l'année prochaine. Couplé à la croissance du PIB, il a constamment fait baisser le ratio de la dette extérieure sur le PIB, le ramenant de plus de 50% en 2000 à moins de 30% en 2006, soulignent les auteurs du rapport. D'après les prévisions, ce ratio continuera de décroître et sera inférieur à 25 % en 2008. Le rapport, qui consacre 11 pages sur le Maroc, fait remarquer que le déficit budgétaire, en léger déclin en 2006, a été ramené à 5,6% du PIB contre 6 % en 2005. Il devrait se maintenir au même niveau en 2007 et 2008. Les intérêts sur la dette publique devant légèrement baisser en pourcentage du PIB au cours des deux prochaines années, le solde primaire devrait se stabiliser autour de 2,5 %. Le rapport note également que les performances économiques du Maroc se sont nettement améliorées en 2006 et les perspectives pour l'année en cours sont favorables dans la mesure où la croissance s'est élevée à 7,3 % en 2006, bien supérieure aux 5,3% annoncés un an auparavant, mais elle ne devrait pas excéder 3,1 % en 2007. En 2006, fait observer le rapport, l'investissement a progressé de 5,3 % et le chômage a sensiblement régressé, passant sous la barre des 10 %. L'inflation n'a que peu augmenté avec une hausse de 3,3 % en 2006 due au renchérissement du pétrole. Malgré des avancées impressionnantes sur le front de la croissance et de la réduction du chômage, des réformes du système juridique, de l'administration et du marché du travail restent à entreprendre afin de consolider les progrès accomplis, recommande le rapport.