2.500.000 citoyens ont bénéficié de 11.000 projets réalisés au niveau national depuis le 18 mai 2005, pour un budget global de 5, 65 milliards de dirhams. Dar Ettaliba d'Oujda vient d'abriter la troisième rencontre d'échange et d'information de l'INDH sous le thème : «Suivi et évaluation des projets de l'INDH». Une journée qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de renforcement des capacités des acteurs locaux de l'INDH et qui a regroupé les partenaires de l'INDH au niveau des régions de Fès-Boulmane, Meknès-Tafilalet, Al-Hoceïma-Taounate et la région de l'Oriental. Lors de son allocution d'ouverture, Mohamed Ibrahimi, wali de l'Oriental et gouverneur de la province d'Oujda Angad, a rappelé que cette journée fait partie d'un processus d'accompagnement du programme national de l'INDH. L'objectif étant de généraliser la concertation autour de ce grand chantier qui doit reposer sur une gouvernance fondée sur des valeurs d'éthique, de transparence, de concertation et de participation. Il s'agit, au fait, d'associer l'ensemble des partenaires publics et privés à la réalisation d'un ensemble de projets sociaux d'envergure qui visent à éliminer les maux qui portent préjudice à notre société, à savoir la pauvreté, la précarité et l'exclusion. Une journée qui vient à point nommé pour permettre aux partenaires de l'INDH, au niveau des quatre régions, réunies à Oujda, de s'organiser de façon à partager leurs expériences et de mieux appréhender les attentes collectives. «La finalité d'une telle rencontre est de précipiter le changement social de façon à permettre à l'ensemble des citoyens de retrouver leurs dignités et d'améliorer leurs conditions de vie», a estimé M. Ibrahimi. Trois ateliers ont été organisés, au cours de cette journée, afin de mieux cerner les tenants et aboutissants de la l'approche appliquée jusqu'à présent. De son côté, Mahmoud Hadrachi, chef de la division des affaires sociales de l'Oriental, a expliqué à ALM qu'il s'agit d'une journée pour dupliquer les formations au niveau régional sachant que le choix des ces ateliers était dicté par l'importance de l'évaluation et le suivi au niveau des modes de gouvernance, de conception, des stratégies et de l'amélioration des montages techniques et financiers des projets. Ces ateliers, regroupant trois cents participants, avaient aussi pour but de répondre aux attentes d'une gouvernance moderne au service des souches démunies et de cibler les actions de structuration et de renforcement. Abdellatif Abbassi, chef du DAS de Boulmane, a traité, lors de son intervention dans l'atelier 2, la thématique de la mobilisation des acteurs sociaux dans le cadre de l'approche systémique préconisée par l'INDH. Une nouvelle vision qui est venue pour ancrer un certain nombre de principes méthodologiques. Le premier principe vise à définir le territoire de l'action menée et de spécifier l'unité de développement qui concernerait soit un douar, une commune ou un quartier. Le second sous-tend une corrélation entre les capitaux du territoire. Le capital étant l'ensemble des ressources humaines, hydriques, naturelles ou autres qui doit être géré par des hommes ressources et non par de simples bénévoles, car les systèmes associatifs ont mis à nu le manque de performances de certains acteurs impliqués dans ce grand chantier. Le paysage associatif peut ainsi se redresser à partir de l'apport de ces hommes ressources.