3 millions de citoyens ont bénéficié de 12.133 projets d'un montant de 6,6 MMDH. De son côté, la province d'Oujda Angad a connu la réalisation de 240 projets qui ont nécessité 350 MDH. Tel est le bilan de l'INDH depuis son lancement en 2005. Le comité de pilotage de l'INDH de l'Oriental a organisé, samedi 17 Mai à Dar Ettaliba, ses troisièmes rencontres nationales sous le thème « Situation de mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain », en présence de plus de 500 participants représentant l'ensemble du territoire national. Une rencontre présidée conjointement par Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires économiques et générales et Latifa Labida, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale. Répondant à une question d'ALM sur le pourquoi d'une telle rencontre, Mr Baraka a spécifié que l'objectif d'une telle rencontre est de permettre à l'ensemble des intervenants et bénéficiaires d'évaluer à travers leurs actions sur le terrain les réussites et les limites des initiatives programmées. Quelles sont les difficultés rencontrées ? Quels sont les ajustements possibles pour permettre aux différentes sensibilités de profiter de ces expériences ? Comment améliorer l'efficacité de l'action entamée ? Ce sont toutes des interrogations qui nous interpellent. Ce retour en échos, a-t-il poursuivi, vise à mettre en place une stratégie participative qui développe l'esprit de l'initiative et implique d'avantage les bénéficiaires dans leurs projets. C'est une nouvelle culture qui nous oblige à se réévaluer constamment, adapter les approches et d'améliorer les procédures. C'est aussi une opportunité pour rappeler à tout le monde que les expériences qui ont abouti sont des modèles à généraliser. Et c'est dans ce sens que 5201 projets ont été programmés pour 2008 et nécessiteront une contribution ministérielle de 3,3 MMDH. De son côté, Ahmed Lamrini, secrétaire générale du ministère du Développement social de la Famille et de la Solidarité, a rapporté à ALM qu'un certain nombre d'études menées par l'Observatoire national de développement humain visent à élaborer les indicateurs spécifiques et les outils opérationnels pour réaliser de pertinentes évaluations d'impact. On procède aujourd'hui à l'évaluation des procédures mises en place pour intervenir vite en cas d'échec. Les commissions mixtes au niveau du ministère des Finances et l'Inspection générale ainsi que celui de l'administration territoriale ont réalisé des audits pour une approche efficiente du programme de l'INDH, a-t-il conclu. Les travaux de cette journée ont été marqués par une séance plénière avec des interventions de plusieurs porteurs de projets réussis à travers le royaume alors que l'après-midi a été consacrée aux travaux d'ateliers qui ont débattu deux thématiques : «Situation de la mise en œuvre de l'INDH» et «Programmes ruraux et urbains». C'est dans le premier atelier que Mahmoud Hadrachi, chef de la division des affaires sociales de l'Oriental a mis en exergue l'importance de la mobilisation du tissu associatif pour concrétiser la vision prônée par l'ensemble des partenaires. Certes plusieurs projets ont pu aboutir à l'instar des programmes urbains ruraux et de précarité mais d'autres méritent une approche plus rationnelle qui prend en considération les vraies attentes de la population cible. Les équipes d'animation ont effectué une évaluation participative territoriale et ont constaté que ces projets répondent aux besoins de la population et qu'il est possible de les rentabiliser plus. Ceci dit, les problèmes relevés sont des problèmes pratiques du moment qu'on est nouveau dans le domaine de l'ingénierie et que les modifications doivent affecter la gestion intégrée de ces projets.