La Cosumar a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 2,74 milliards DH, soit une hausse de 13%. Le résultat net du groupe est en hausse de 105,4%. Croissance à deux chiffres, voire à trois, à tous les niveaux. La Cosumar boucle le premier semestre de cette année sous de bons auspices. Le chiffre d'affaires de la filiale de l'ONA grimpe de 13% et atteint 2,747 milliards DH. Son résultat d'exploitation courant est en croissance de 47,4%, par rapport au premier semestre de l'année dernière et culmine à 407,8 millions DH. L'activité du groupe qui compte outre Cosumar SA, les quatre sociétés sucrières nationales privatisées, profite largement d'une croissance des ventes et de l'amélioration des performances opérationnelles du groupe. En conséquence, le résultat net des activités poursuivies atteint 255,5 millions DH en hausse de 177,1% par rapport à la même période de l'année dernière. Le résultat net consolidé «tient compte des charges afférentes aux activités abandonnée», notamment l'unité de Souk Sebt et s'est amélioré, pour sa part, de 105,4%, à 189,4 millions DH au 30 juin 2007. Ce qui a eu pour conséquence une appréciation du résultat net par consolidé du groupe de quelque 106,7% chiffré à 188,9 millions DH. Selon Mohammed Fikrat, PDG du groupe, «cette augmentation du volume du chiffre d'affaires est due notamment à l'accroissement des ventes de la raffinerie de Casablanca et des sucreries de Doukkala». Seul note négative dans ce chapelet de fortes performances, le niveau du résultat financier du groupe qui affiche un déficit de -12,9 millions DH. Cet indicateur se trouve néanmoins en forte progression par rapport au premier semestre de l'année 2006 au cours de laquelle le résultat net était de -85,4 millions DH. Par ailleurs, les performances réalisées par le groupe s'inscrivent dans une conjoncture globalement mitigée. Ainsi, comme le souligne M. Fikrat lors de la présentation, vendredi, des résultats du groupe, l'activité sucrière de la campagne 2006-2007 s'est caractérisée par une année agricole affectée par la sécheresse, ce qui a entraîné une baisse du rendement. L'année a connu également une augmentation du prix d'achat de la betterave et de la canne. En effet, le prix de la betterave a atteint 65 DH la tonne. La baisse de la production nationale a contraint le groupe à importer du sucre raffiné, essentiellement du marché brésilien. Ainsi, le 1er semestre 2007 a été marqué par l'importation de 20.000 tonnes de sucre raffiné. Une opération destinée à faire face à une demande du marché domestique qui augmente de 23.000 à 25.000 tonnes de sucre par an, souligne M. Fikrat. En outre, et selon les estimations avancées par les responsables du département de production, le rendement à l'hectare est estimé à 48,5 tonnes en matière de betterave, contre 66,4 tonnes de canne à sucre. Au cours de la campagne 2006-2007, le niveau de réception du tonnage brut a atteint le chiffre de 2.467 tonnes en matière de betterave et 933,3 tonnes en celle de canne à sucre, contre des productions de 330,6 tonnes de sucre à base de betterave et 94,3 tonnes de sucre de canne.