Un service d'hygiène et de santé a été inauguré à Oujda. D'une superficie de 920m2, ce projet a coûté 1.758.165 DH. Oujda vient de se doter d'un nouveau bureau municipal d'hygiène pour se prémunir des risques éventuels de contamination. Des locaux composés de trois blocs sanitaires, une salle de vaccination antirabique, quatorze bureaux et une salle d'attente pour les consultations médicales. La superficie du nouvel édifice est de 920 m2, dont 644 m2 couverte. Le montant global de la réalisation s'élève à 1.758.165DH. Cinq médecins, ainsi que huit techniciens veillent sur la qualité de l'hygiène publique et la salubrité de la ville. Un service d'envergure pour protéger la ville contre les nuisances se rapportant à la démoustication, la désinsectisation et la dératisation. Ces opérations sont nécessaires pour empêcher la propagation de certaines maladies contagieuses se transmettant par le biais des insectes diptères à partir des décharges publiques ou les eaux usées. Ce bureau d'hygiène couvre plusieurs activités. Il est constitué de deux grands services. Un service technique sous la houlette des deux médecins chargés de la désinfection et de la dératisation des services publics et privés. Il mène des actions de démoustication en été, car la région est réputée pour ses grosses chaleurs. «La chaleur est un facteur favorisant la prolifération des insectes», explique à ALM un technicien du centre. Il y a aussi un service de contrôle de la qualité des produits consommés. Il a pour tâche d'examiner les établissements publics, les restaurants, les cafés, les magasins de vente des aliments destinés à la consommation. L'objectif annoncé étant de protéger le consommateur. Au cours de ces dernières années, ledit service mène aussi des campagnes contre l'insalubrité et veille au respect des normes de tout aménagement reconnu indispensable à l'hygiène. Pour garantir son efficacité, les traitements se font préférentiellement sur les moustiques au stade larvaire. A l'inverse, le traitement des moustiques adultes est rendu plus difficile compte tenu de leur importante dispersion aérienne et s'avère plus délicat, car il nécessite l'utilisation de produits chimiques qui demandent des précautions d'emploi très strictes, selon le Pr. Melhaoui de la Faculté des sciences. Quant au service médicosocial, qui représente la deuxième activité du centre, il couvre deux secteurs. Le premier est entièrement médical, puisqu'il concerne les consultations dispensées aux malades et la vaccination antirabique. Alors que le second est un service médicolégal chargé de délivrer les certificats de décès. Au cours de l'année 2006, il a délivré 2.800 autorisations d'enterrement. Un service qui peut aussi opérer des autopsies ou contrôles inopinés en cas de doute au sujet d'un décès. Pour le médecin légiste, Abdelhafid Hammouti, les huit agents municipaux de santé qui s'occupent des services de l'hygiène et de la salubrité d'une ville assument une grande responsabilité au niveau de la protection des habitants contre les maladies infectieuses et les parasites engendrés par des eaux stagnantes ou des microbes viraux transportés par des insectes ou oiseaux migrateurs. Leur travail consiste à contrôler les cuisines des restaurants, des boulangeries ou des boucheries, les lieux de grillades populaires, le marché du poisson et de viande, lieux de vente d'alimentation générale. Ils réalisent ainsi des contrôles minutieux, afin de s'assurer du respect des conditions d'hygiène et des droits des consommateurs. Mais pour assumer pleinement leurs tâches, l'effectif humain et les moyens, comme le transport, doivent être renforcés.