Washington a salué la liberté religieuse qui prévaut au Maroc et les rapports entretenus entre les diverses confessions au sein de la société marocaine. La liberté de culte est garantie par la Constitution marocaine et les communautés étrangères non musulmanes pratiquent leur foi sans aucune restriction ni crainte de représailles, a souligné le département d'Etat dans son rapport annuel sur les libertés religieuses, rendu public vendredi14 septembre. Le Maroc continue d'encourager la tolérance, le respect et le dialogue entre les diverses confessions, affirme le rapport qui fait remarquer que durant le mois sacré du Ramadan, SM le Roi Mohammed VI préside des causeries religieuses durant lesquelles sont discutées, entre autres questions, «les moyens de promouvoir la tolérance et le respect mutuel au sein de l'Islam et entre l'Islam et les autres religions». Pour la quatrième année consécutive, une femme a animé une de ces causeries, a indiqué le rapport, rappelant également qu'une femme est membre du Conseil Supérieur des Ouléma. Le document rappelle aussi la tenue du «Festival de Fès des musiques sacrées» qui réunit chaque année des musiciens représentant les traditions spirituelles musulmane, chrétienne, juive, indoue, bouddhiste et natives-américaines, notant que le festival a célébré son 13ème anniversaire en juin dernier. Le rapport, qui donne des données statistiques sur les communautés musulmanes, juives et chrétiennes vivant au Maroc, note par ailleurs que l'Etat accorde des avantages fiscaux, des dons immobiliers, des subventions et des exemptions douanières pour les activités religieuses des confessions principales. Le document souligne que l'enseignement de l'Islam dans les écoles publiques est financé dans le cadre du budget annuel qui finance aussi l'enseignement religieux dans les écoles publiques juives. Le gouvernement marocain a également financé des études sur l'héritage culturel, artistique, littéraire et scientifique juif et le Maroc est le seul pays arabe ayant un musée juif, poursuit le document, relevant que des universités marocaines dispensent des cours d'hébreux et de religion comparée. Le document, insistant sur la liberté religieuse qui prévaut dans le Royaume, rappelle qu'aux termes du Code pénal, toute tentative d'empêcher une ou plusieurs personnes de pratiquer leur culte, ou de prendre part à des services religieux est illégale et passible de peines d'emprisonnement et d'amendes.