Un rapport de la commission ad hoc chargée de la mise en application de la mise à niveau du football national met l'accent sur les dispositions à suivre pour sortir de l'impasse. La commission ad hoc chargée de la mise en application du programme de mise à niveau du football national s'est réunie lundi 6 août pour mettre en application certaines dispositions du programme de mise à niveau. Plusieurs institutions ont été représentées au cours de cette réunion présidée par le président du GNF. Parmi les dispositions qui ont été prises, on relèvera la réhabilitation des infrastructures, la construction des centres de formation et la réalisation de terrains à gazon artificiel, l'organisation de cycles sport-formation, la formation des dirigeants et des personnels chargés de la gestion administrative et financière, et enfin la constitution de groupes mixtes représentant toutes les institutions appelées à effectuer des visites techniques dans différents sites. Autant de mesures sans lesquelles le développement du football professionnel ne peut être envisagé. La clé de la réussite réside dans la formation de la base et dans l'élaboration de programmes. La plupart des clubs n'en ont pas eu la possibilité en raison du manque de moyens qui les a empêchés de mener à terme la construction de leur centre de formation. Il y a évidemment des exceptions. La commission évoque ainsi le Raja, les FAR et le KACM qui ont bien réussi leur engagement. Mais, qu'en est-il des autres équipes? Aucune visibilité. Parmi les lacunes soulevées : les terrains. Tout le monde est, aujourd'hui, témoin de l'état de nos pelouses et dans quelles circonstances évoluent nos joueurs. Les dirigeants veulent opter pour un gazon artificiel, encore faut-il trouver les techniciens capables de gérer l'entretien, a rappelé la commission. Et de souligner que les communes n'ont jamais joué leurs rôles dans la promotion du sport en général et du football en particulier. Les stades, surtout dans les petites villes, sont dans un état déplorable et l'action qui sera menée aurait due être effectuée, depuis bien longtemps. Les jeunes joueurs souffrent de cette absence d'infrastructures mais aussi des formateurs expérimentés. Les plus chanceux se retrouvent, eux, face à des situations conflictuelles entre membres du comité, et leurs salaires sont souvent misérables. Les dirigeants de la Fédération royale marocaine de football se voient, selon le rapport de cette commission, appelés à déployer de grands efforts pour sortir de cette impasse et concrétiser les projets escomptés. La commission ad hoc a du pain sur la planche puisqu'elle a pour mission de poursuivre son chemin vers l'amélioration du football national. Faire appel aux anciens joueurs et aux professionnels du domaine peut être envisagé, dans ce cadre.