L'Algérie est devenue un terrain de prédilection des faussaires, écrit mardi le journal français La Tribune, ajoutant que l'importation des produits contrefaits se développe rapidement depuis 2000 en raison de l'ouverture économique, de la corruption et de l'augmentation des revenus des ménages. «Plus de 80 % des articles disponibles sur le marché sont des copies vendues deux fois moins chères que les originaux», confie au quotidien Amar Benhamadi, P-DG d'une entreprise publique et membre du Groupe de protection des marques (GPM). Le journal, qui se base sur des statistiques du GPM, évalue à plus de 200 millions d'euros par an les pertes pour l'industrie algérienne provoquées par la contrefaçon.