Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé de nouveaux walis à l'administration centrale et territoriale. Ces nominations interviennent, entre autres, à quelques jours de la présentation du projet d'autonomie à l'ONU. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé, vendredi 6 avril, de nouveaux walis à l'administration centrale et territoriale. Les six hauts cadres, dotés d'une longue expérience au sein de l'Administration, devront accompagner la dynamique initiée par l'INDH dans leurs régions d'affectation, mais aussi les efforts du Maroc pour aboutir à une solution définitive au conflit du Sahara à travers le projet d'autonomie pour les régions du sud. En effet, trois des six walis nommés par le Souverain et qui sont désormais détachés à l'administration centrale sont de fins connaisseurs de la question du Sahara dont ils sont d'ailleurs originaires. C'est le cas de Mohamed Ali El Admi, plus connu sous le nom de Omar Hadrami. Ce dernier a été parmi les premiers hauts responsables du Polisario à avoir répondu à l'appel de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II pour le retour à la mère-patrie. Mohamed Ali El Admi avait rejoint, en 1990, l'administration centrale en tant que gouverneur puis gouverneur de la province d'El Kelaa des Sraghna avant d'être nommé au même poste dans la province de Sidi Kacem, à l'automne 1998. Depuis décembre 2002, Mohamed Ali El Admi assurait les fonctions de wali de la région de Chaouia-Ouardigha, gouverneur de la province de Settat. Mohamed Rachid Duihi, lui, a commencé sa carrière en tant que conseiller municipal à Laâyoune avant de faire son entrée au Parlement, puis au Conseil consultatif des affaires sahariennes mis en place en 1982. Une année plus tard, ce natif de Tan Tan est nommé gouverneur de la province de Boujdour, avant d'être détaché en tant que gouverneur à l'Administration en janvier 1994. Khalil Dkhil, natif de Laâyoune, en plus de son expérience dans les rouages de l'Intérieur, justifie d'une carrière de diplomate. Fin des années 1970 et 1980, il a été successivement ambassadeur du Royaume à La Havane et à Belgrade. Par la suite, il a été nommé gouverneur à Smara, Chefchaouen et Boulemane avant d'être détaché à l'administration centrale fin 1999. La nomination de ces trois walis détachés à l'administration centrale de l'Intérieur intervient quelques jours avant la présentation du projet d'autonomie, élaboré par le Maroc et agréé par plusieurs pays, au Conseil de sécurité de l'ONU. Mohamed Ali El Admi a été remplacé dans la région de Chaouia-Ouardigha par Abdechakour Rais qui a occupé plusieurs hautes fonctions dans le secteur public, Finances notamment, avant d'être nommé, en juillet 2004, gouverneur, inspecteur général de l'Administration territoriale. Mohamed Mhidia quitte la province de Skhirate-Témara, où il servait en tant que gouverneur depuis 2002, pour le poste de wali de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate et gouverneur de la province d'Al Hoceima. Enfin, Abdellah Masslout, wali détaché à l'Administration centrale du ministère de l'Intérieur, a servi en tant que wali de la région Gharb-Cherarda-Beni Hssen et de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate. Il est également ancien recteur de l'Université Mohammed V. Ces nominations interviennent pour accompagner l'INDH qui commence à prendre sa vitesse de croisière. Il est question de garantir à cette initiative les plus grandes chances d'aboutissement, selon les directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.