Ouarzazate. Le débat national sur l'eau au niveau du bassin hydraulique Drâa-Guelmim s'est ouvert le 20 mars dans cette ville en présence du ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Eau et de l'Environnement. Initié par le ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Eau et de l'Environnement sous le thème «L'avenir de l'eau, l'affaire de tous », ce débat national sur l'eau dans le bassin hydraulique Drâa-Guelmim, a réuni décideurs, acteurs locaux, usagers, secteur privé, chercheurs et société civile. Les ateliers inscrits dans le cadre de cette rencontre se sont penchés sur les solutions possibles à même de préserver les ressources hydriques et de mettre fin à la surexploitation de la nappe dans cette zone aride et saharienne. Marqué par un climat aride ou pré-saharien où la température bénéficie de l'influence océanique, le bassin de Drâa-Guelmim, qui est composé de deux grandes unités hydrauliques, s'étend sur une superficie de 102.500 km2.Dans son intervention à l'ouverture de ces assises nationales, M.El Yazghi a indiqué que la sauvegarde des palmeraies et des oasis du Sud est une nécessité impérieuse les pérenniser en tant qu'espaces vitaux et chargés d'histoire. «Il faut accorder davantage d'intérêt aux régions oasiennes non seulement en tant qu'espaces panoramiques, mais aussi en tant qu'espaces pleins d'histoire, de civilisation et de pratiques économes d'eau», a-t-il poursuivi. L'espace oasien, a-t-il dit, reste l'une des dimensions géographique, culturelle et civilisationnelle de ce Maroc pluriel dont l'écosystème nécessite une réhabilitation pour qu'il continue à jouer son rôle de paravent contre la désertification, mais aussi d'une charge historique et culturelle. Et le ministre d'ajouter que la gestion rationnelle des ressources hydriques est une démarche qui s'inspire de l'histoire et se trouve intégrée aux comportements et attitudes de nos ancêtres.« Nous n'avons plus le même comportement de nos parents envers l'eau, a-t-il ajouté, et les autres aspects de la préservation de l'environnement, d'où la nécessité de secourir les palmeraies par une agriculture appropriée, la promotion de l'écotourisme et la protection des richesses phœnicoptéridés ».