Dakhla. Le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération a organisé une rencontre le 10 mars. «La préservation de la mémoire nationale est une responsabilité historique, sociétale et un devoir national», a affirmé samedi 10 mars 2007 à Dakhla, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, Mustapha El Ktiri. Intervenant lors d'une rencontre, organisée dans le cadre du Festival du désert et de la mer sous le thème «Région d'Oued Eddahab-Lagouira : mémoire et développement», Mustapha El Ktiri a estimé que la mémoire nationale ne peut se limiter à une date déterminée. Pour lui, elle est en «relation dialectique» avec l'histoire de la patrie dans sa globalité. Dans un exposé intitulé «La mémoire nationale, fondement et base du développement», Mustapha El Ktiri a expliqué que cette mémoire doit être située dans le contexte des évènements relatifs à la marche vers l'indépendance et l'unification du pays. Le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération a, en outre, souligné que la mémoire historique nationale des provinces du sud en général, et celle de la région de Oued Eddahab-Lagouira en particulier, est riche à travers les siècles, en actes de bravoure et d'épopées. Par ailleurs, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération a indiqué que la mise en oeuvre du projet d'autonomie dans les provinces du Sud est à même d'insuffler une grande dynamique à la région.