Au cours de la séance du mardi 6 février, les principaux indices européens ont enregistré leurs niveaux les plus hauts en six ans. Les principaux indices européens ont affiché, durant la séance du mardi 6 février, de nouveau leurs niveaux les plus hauts en six ans, soutenus par la fermeté du dollar, ainsi que par la progression des marchés asiatiques. La tendance reste par ailleurs soutenue par la solidité de l'économie américaine, dont la croissance se poursuit sans créer d'inflation . Les analystes ont souligné, par ailleurs, la bonne tenue des résultats d'entreprises et l'apport des opérations de fusion -acquisition. Le secteur de la distribution est d'ailleurs encadré alors que la perspective d'un rachat du britannique Sainsbury s'est précisée avec l'entrée en lice de deux nouveaux fonds d'investissement. En revanche, les résultats trimestriels du pétrolier BP ont déçu, contrebalançant ainsi l'impact positif de la hausse des cours du brut. Le secteur de la défense est en revanche bien orienté à l'image de BAE Systems et d'EADS alors que l'US Air Force a demandé une rallonge budgétaire de 20 milliards de dollars par an sur vingt ans. Sur le plan économique, les ventes au détail ont progressé de 0,3% en décembre dans la zone euro, et ont affiché une hausse de 2,1% sur un an. Aucun indicateur majeur en provenance des Etats-Unis n'était attendu hier mardi, mais les marchés se sont intéressés à l'intervention du président de la Fed, Ben Bernanke, devant la Chambre de commerce d'Omaha. Par ailleurs, Cisco Systems, le numéro un mondial des réseaux Internet , devrait publier ses comptes du deuxième trimestre après la clôture de Wall Street . Le CAC 40 a gagné 0,31% à 5.698,72 points après avoir touché 5.698,54, son plus haut niveau depuis le 22 mai 2001. Le volume d'affaires a totalisé 1,3 milliard d'euros. A Londres, le Footsie, qui a également inscrit une hausse depuis six ans, a pris 0,39% à 6.342,7 points et, à Francfort, le Dax a monté de 0,38% à 6.900,32 points. A New York, le Dow Jones s'est inscrit en hausse de 12 points à 12.715. Le baril de brut a repris 62 cents à 59,36 dollars, les opérateurs estimant que la vague de froid qui frappe les Etats-Unis devrait peser sur les stocks de produits distillés. De son côté, le dollar reste ferme à 1,2942 pour 1 euro en réaction à la progression de l'indice ISM des services outre-Atlantique, au plus haut depuis mai dernier. Plus forte hausse du CAC 40, Peugeot est avancé de 1,67% à 51,70 euros. EADS a progressé de 1% à 25,40 euros. Le groupe pourrait céder des usines de sa filiale Airbus en Allemagne afin de réduire ses coûts, rapporte le Financial Times Deutschland . La vente de ces sites semblerait être le seul moyen de supprimer des emplois et de réduire les coûts en Allemagne dans la mesure où les licenciements de personnels permanents sont rendus impossibles jusqu'en 2012 par un accord avec les salariés, ajoute le quotidien. Alcatel-Lucent s'est appréciée de 1,01% à 9,96 euros, alors que le groupe pourrait réduire ses effectifs de 15% à 18% en France, selon un représentant des salariés cité par Le Figaro. Schneider a rebondi de 1,35% à 93,90 euros après un recul de 1,5% au cours des cinq dernières séances. France Telecom a gagné 1,04% à 21,45 euros.