Les spécialistes américains et maghrébins ont salué les réformes qui ont été entreprises par le Maroc ces dernières années. «Le processus des réformes politiques, économiques et sociales initié au Maroc sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, constitue un "modèle" pour les pays de la région d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient», ont affirmé des chercheurs et des spécialistes américains et maghrébins. L'expérience marocaine en matière de réforme a réussi car elle est le résultat d'initiatives nationales internes, ont assuré ces chercheurs lors d'une rencontre organisée mardi à Washington sur le thème "le Maroc à la croisée des chemins : réalisations et défis". Mettant en relief le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement des réformes politiques et économiques opérées dans le cadre d'un consensus national, les panélistes, ont insisté sur les "changements réels" réalisés par le pays en matière des droits de l'homme grâce à l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI et au rôle dynamique de la société civile. Les panélistes, dont Marina S. Ottaway, directrice du programme Moyen Orient à la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale, Theodore Ahlers, directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, Jon Alterman, directeur du programme Moyen Orient au Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS) et Loubna Skalli Hanna, professeur à la Faculté du service international à l'Université américaine, ont relevé à cet égard la création de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), qualifiée d'initiative sans précédent dans le monde arabe, l'adoption du code de la famille. Ils ont souligné que ce code constitue un ''document progressif'' qui place le Maroc à l'avant-garde par rapport aux autres pays de la région sur la question des droits de la femme, et le multipartisme politique, pour lequel le Maroc a opté dès l'aube de son indépendance.