La CNOPS confie la gestion déléguée des prestations de soins ambulatoires aux sociétés mutualistes. En outre, le gouvernement va réviser les textes législatifs et réglementaires régissant ce secteur. La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a confié aux sociétés mutualistes la gestion déléguée des prestations de soins ambulatoires, au titre de l'Assurance maladie obligatoire (AMO). Aux termes d'une convention, signée mardi dernier à Rabat, sous la présidence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mustapha Mansouri, la CNOPS et les mutuelles ont convenu d'agir ensemble pour mutualiser, en cas de besoin, un certain nombre de moyens humains, matériels et informationnels pour rationaliser leurs dépenses de gestion administrative, accroître leur efficience dans l'administration du régime de base et assurer un service de qualité et de proximité aux assurés. Les prestations, objet de cette convention, d'une durée de cinq ans renouvelables, portent sur les soins ambulatoires médicalement requis, à savoir les soins préventifs, liés aux programmes prioritaires entrant dans la politique sanitaire de l'Etat à l'exclusion des maladies transmissibles, les actes de médecines générale et de spécialités médicales, le suivi de la grossesse, ainsi que les analyses de biologie médicale et la radiologie et imagerie médicale, ainsi que celles admises au titre des prestations tiers payant. Les prestations concernent aussi les explorations fonctionnelles, les médicaments admis au remboursement, les appareils de prothèse et d'orthèse médicale admis au remboursement, la lunetterie médicale, les soins bucco-dentaires, l'orthodontie pour les enfants et les actes paramédicaux. En outre, la convention définit les modalités de collecte et de transmission des demandes d'immatriculation reçues directement des salariés et renforce le contrôle médical sur les soins ambulatoires. Intervenant à cette occasion, M. Mansouri a souligné que le Code de couverture médicale de base constitue une étape essentielle pour la réalisation du développement économique, social intégré et durable, exaltant les efforts déployés par les organisations professionnelles encadrant l'AMO en vue de mettre à niveau leurs structures. Il a indiqué que parallèlement à la mise en application de ce régime, le ministère s'attelle, en concertation avec les différents intervenants, à la révision des textes législatifs et réglementaires régissant le secteur mutualiste, en particulier le dahir du 12 novembre 1963.