Les produits de la mer d'Agadir seront valorisés et profiteront d'une meilleure approche dans leur gestion au mode japonais. Le projet de centre, installé à Anza, constitue le début d'un réel transfert de technologies. L a préfecture d'Anza, à Agadir, l'une des principales oubliées du développement de la ville, va enfin profiter d'un investissement important en matière halieutique. Il s'agit de la construction d'un centre spécialisé de technologie et de valorisation des produits de la mer. Il est le fruit d'une coopération entre le Maroc et le Japon. La signature de l'échange de notes, entre le ministre de la pêche maritime, M. Saïd Chbaâtou et l'ambassadeur japonais, M. Hiromi Sato, a eu lieu, mardi dernier à Rabat. Le projet porte sur une contribution financière non remboursable du Japon, de près de107 millions de DHS. Ce centre, en dehors de ces apports technologiques indéniables, offrira à l'institut national de recherche halieutique, des moyens de recherches et d'investigations en matière de valorisation de la production maritime. Selon les propos de M. Chbaâtou, le secteur halieutique est considéré aujourd'hui comme «une composante fondamentale pour le développement économique et social de notre pays et c'est à ce titre qu'il bénéficie d'un intérêt et d'une place particulière dans la coopération maroco-japonaise dans ce domaine», a-t-il précisé. En effet, le projet s'implante dans une région particulièrement atteinte par le chômage et la pauvreté de la population. Cet investissement vient à point. Construit sur une superficie de 3 hectares, il accompagnera le développement de la pêche littorale et des industries corollaires. Ce qui influera sur la pêche dans cette contrée et contribuera à un développement adapté aux besoins de la population. Pour sa part, M. Sato a souligné que : «le domaine des pêches maritimes, demeure un domaine privilégié de la coopération économique bilatérale entre les deux pays, occupant de ce fait une place importante dans le volume de l'aide japonaise au Royaume». Loin des «litiges» opposant les deux pays en matière des céphalopodes, cet investissement ouvre l'horizon sur de nouveaux modes de coopération.