Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies à Genève réitère les préoccupations du Royaume face à la situation déplorable des séquestrés à Tindouf. L'ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, Mohamed Loulichki, a réitéré, mardi 3 octobre, «les préoccupations du Maroc à l'égard de la situation des populations des camps de Tindouf, en Algérie, privées, depuis plus de trente ans, de leurs droits les plus élémentaires, droits à la protection, à l'assistance adéquate, à l'éducation appropriée de leurs enfants, à la libre circulation et au retour volontaire dans la mère patrie, le Maroc». Intervenant dans le cadre du débat général de la 57ème session du Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), M.Loulichki a rappelé que «cette assemblée a été, à plusieurs reprises, le témoin des appels répétés du Maroc pour que cesse cette situation des plus anachroniques et des plus atypiques dans l'histoire de l'humanitaire et pour que ces populations puissent, enfin, bénéficier de la protection et de l'assistance adéquates et qu'elles puissent décider, sans aucune contrainte, du choix du retour à leur pays et parmi les leurs afin de contribuer ensemble à la poursuite de l'édification du Maroc moderne et démocratique». Dans un autre registre, le diplomate marocain a mis en relief la contribution du Maroc et ses efforts pour apporter les solutions adéquates au phénomène migratoire rappelant à cet égard l'organisation, les 10 et 11 juillet dernier, de la Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, regroupant les représentants de près de 60 pays africains et européens et ceux de plusieurs organisations régionales et internationales dont le HCR. L'objectif de cette initiative était d'apporter des solutions concrètes, appropriées et durables au défi de la gestion des flux migratoires, a-t-il fait savoir, affirmant que de par son importance et sa thématique, liant la problématique migratoire à l'impératif de développement, cette Conférence a donné le coup d'envoi à une coopération renouvelée entre l'Europe et l'Afrique, pour une convergence de vues entre les pays d'origine, de transit et de destination des migrations qui constituent le socle de ce partenariat novateur et équilibré, fondé sur une vision d'ensemble qui intègre à la fois développement et sécurité.