L'appel lancé ces derniers jours par les milices du "Polisario", sommant les enfants et les jeunes dans les camps de Tindouf de s'inscrire au "service militaire", a entraîné la révolte des familles des séquestrés qui refusent l'enrôlement de leurs enfants. L'appel lancé ces derniers jours par les milices du "Polisario", sommant les enfants et les jeunes dans les camps de Tindouf de s'inscrire au "service militaire", a entraîné la révolte des familles des séquestrés qui refusent l'enrôlement de leurs enfants. Ces familles rejettent la conscription de leurs progénitures d'autant plus que les fils des gradés des milices du "Polisario" en sont exemptés, a-t-on indiqué de source bien informée. "Des familles ont exprimé leur refus de l'appel lancé par le "Polisario" la semaine dernière aux populations des camps pour inscrire leurs enfants au service militaire, alors que les dirigeants épargnent à leurs propres enfants l'enrôlement", selon la même source. Les familles voient dans cette mesure imposée par le "Polisario", une manœuvre pour se servir des enfants conscrits aux fins de réprimer les manifestations qui secouent régulièrement les camps de Tindouf. Selon les observateurs, le "Polisario" vise, également, à prendre en otage les enfants des familles désireuses de rejoindre le Maroc. L'appel à la conscription intervient une semaine après "le changement, dicté par l'Etat-Major algérien, de certains soi-disant ministres dans le gouvernement du "Polisario", notamment le ministre de la Guerre", dans une tentative d'apaiser la colère des habitants, en particulier les soldats, contre les dirigeants séparatistes, a expliqué la même source. Après leur enrôlement dans l'armée, les conscrits sont envoyés en Algérie ou à Cuba où ils sont endoctrinés et entraînés au maniement des armes.