«Doing Business 2007» avance le Maroc de deux places dans le classement mondial en matière de facilités accordées au monde des affaires . De la 117e place en 2005, le Royaume occupe aujourd'hui la 115e position. Dans le monde du business, le Maroc est, grosso modo, un bon élève. Le Royaume est « le premier réformateur dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient pour la facilité de faire des affaires en 2005-2006 ». C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (SFI). Rendu public hier, mercredi 6 septembre, ce rapport, intitulé « Doing Business 2007 », avance le Maroc de deux places dans le classement mondial en matière de facilités accordées au monde des affaires . De la 117e place en 2005, il occupe aujourd'hui la 115e position, confortant ainsi son rang dans la région MENA. « Le Maroc a réduit les coûts de création d'une entreprise, de mise en conformité avec ses obligations fiscales et de transfert de la propriété, des mesures qui peuvent favoriser la création d'emplois – un enjeu crucial dans la région », indique-t-on dans ce rapport. La base de données de « Doing Business 2007 » fournit une mesure objective des réglementations commerciales et de leur mise en œuvre. Elle se base sur dix domaines ; à savoir : la création d'entreprises, l'accès au crédit, la protection des investissements, le paiement des taxes, la gestion des permis administratifs, l'embauche, le commerce international, l'exécution des contrats, l'enregistrement des propriétés et la faillite (mesure indiquant la durée et les coûts des procédures collectives). En fait, le Royaume a été noté sur trois de ces dix domaines. « Le pays a réduit le capital minimum exigé pour la création d'une entreprise de 100.000 DH à 10.000 DH. Le Maroc a également facilité le transfert de propriété en réduisant le droit de transfert de 5 à 2,5 % de la valeur du bien ainsi que simplifié ses règles fiscales en regroupant de nombreuses réglementations au sein d'une source unique, rendant plus facile le respect de la réglementation ». Pour la création d'entreprises, le Maroc exige le minimum de procédures par rapport aux autres pays de la région (6 contre10,3). Idem pour la durée qui ne dépasse guère les 12 jours contre une quarantaine de jours dans cette même région. L'embauche est l'un des domaines que « Doing Business 2007 » met en exergue avec quatre indices généralement en dessus de la moyenne enregistrée dans la région MENA. L'indice de difficulté d'embauche est de 100 au Maroc contre 29,7 au MENA, l'indice de rigidité des horaires est de 40 contre 44,7, l'indice de difficulté de licenciement est de 50 contre 32,9 tandis que l'indice de rigidité de l'emploi est de 63 contre 53,8. Par contre, les facilités accordées aux investisseurs ont connu une baisse plaçant le Maroc à la 118e place au lieu de la 114e au cours de l'exercice précédent. L'échelle des indices est de 0 à 10, avec 10 comme meilleure gestion. Les rédacteurs de ce rapport ont défini trois dimensions de la protection des investisseurs. Il s'agit de la transparence des transactions, de la responsabilité du directeur dans les conflits d'intérêt qui ont obtenu six points sur cette échelle, contre un seul point pour la facilité pour les actionnaires d'engager des poursuites judiciaires. Il faut noter que les pays de la région les mieux classés sont Israël (26), l'Arabie Saoudite (39) et le Koweït (45).