Code de la famille : Le gouvernement dévoile les propositions de réforme    Loi sur la grève : le gouvernement rassure sur la protection des travailleurs    L'Irak réaffirme sa position sur la marocanité du Sahara    La Chambre des députés du Paraguay ratifie son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara    Le Maroc et le Brésil ont une ambition commune pour l'Atlantique (Ambassadeur du Royaume)    Internet : Lancement de la 5G au Maroc en perspective de la CAN 2025 et du Mondial 2030    CAN 2025 : L'ONMT capitalise sur une hausse de 20% des nuitées au Maroc    Code de la famille : Abdellatif Ouahbi présente les grandes lignes de la réforme    Campagnes chirurgicales de la cataracte: Les ophtalmos alertent contre un danger de santé publique    Israeli hostage families seek support in Morocco    Jazzablanca 2025 : Une 18e édition inédite qui s'étend sur 10 jours    DGSN. Le capital humain au cœur de la stratégie Hammouchi    Inspection du travail. Des réformes pour combler le déficit    Wafasalaf. Un nouveau cap pour un financement responsable    DGSN : Une année 2024 sous le signe de la modernisation et de la coopération    Accord de coopération entre le CSEFRS et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration    Nasser Bourita reçoit la ministre sénégalaise des Affaires étrangères    L'artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume    Le Maroc «exprime son intérêt» pour rejoindre les Brics, confirme la Russie    Dessalement et hydrogène vert : AMEA Power se prépare à se lancer sur le marché marocain    Exposition : Kacimi, oiseau rare    Palestine : L'armée israélienne assiège un hôpital au nord de la bande de Gaza    « Les Cadeaux » : Une comédie familiale dans les salles marocaines dès le 25 décembre    Création d'une unité de recyclage des déchets à la prison de Tamesna    Botola Pro D1 : Le MAS limoge le Suisse Guglielmo Arena    Trump renomme David Fischer ambassadeur des Etats-Unis à Rabat    Mercato : Des prétendants anglais et italiens s'alignent pour Hakim Ziyech    En voie d'équité...Le 1er congrès des administrateurs éducatifs    Forum à Barcelone sur l'impact du mondial sur les villes hôtes    Tarek Mostafa pour succéder à Sá Pinto ?    Après l'arrêt Diarra, la Fifa modifie sa réglementation sur les transferts    Bourses d'études : 93% des demandes acceptées en 2024    Conserves de tomates égyptiennes : Droit antidumping définitif appliqué pour cinq ans    Défense : les FAR se dotent de nouveaux missiles    La Bourse de Casablanca ouvre en bonne mine    Face à l'explosion des litiges commerciaux, des mesures juridiques seront bien actionnées    Régionalisation : Cap sur une gestion concertée de l'eau [INTEGRAL]    Afriquia lance 1000FikraConnect : Une plateforme innovante au service de l'entrepreneuriat marocain    David Govrin, ancien chargé d'affaires israélien à Rabat, accuse l'Egypte de violer le traité de paix avec Tel-Aviv    Message de condoléances de S.M. le Roi à la famille de feu Mohamed El Khalfi    Football: Le Maroc, une "superpuissance émergente" (New York Times)    CHAN 2025. 9 pays valident leurs tickets pour les qualifications    Fenerbahçe et Mourinho étudient une offre saoudienne pour En-Nesyri    Un ministre palestinien salue les efforts du Maroc pour l'admission de la Palestine à l'ONU    Dimensions civilisationnelles et esthétiques    Dans une ambiance festive et culturelle et interactive, hommage à Abdellah Cheikh et Atef Saad Mohamed    Maha A. Shanableh expose ses œuvres sous le thème «Bab El Salam»    Brazzaville vibre avec la première édition du Festival Muntuta    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le Maroc est le premier pays réformateur dans la région MENA (Rapport)
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 06 - 09 - 2006

Le Maroc a été le premier pays qui a entamé des réformes dans la région Afrique du Nord et Moyen Orient visant à faciliter le lancement des affaires en 2005/2006, selon un nouveau rapport de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale (SFI), l'agence de la Banque Mondiale en charge du secteur privé.
Le Maroc a réduit les coûts de création d'une entreprise, de mise en conformité avec ses obligations fiscales et de transfert de la propriété, des mesures qui peuvent favoriser la création d'emplois un enjeu crucial dans la région, souligne le rapport ''Doing Business en 2007: Comment réformer'' rendu public mercredi.
Le Maroc, le premier réformateur dans la région, a fait des progrès dans 3 des 10 domaines étudiés par le rapport Doing Business, soulignent les auteurs du rapport, qui font remarquer que le Royaume a réduit le capital minimum exigé pour la création d'une entreprise de 100.000 à 10.000 dirhams.
Le Maroc a également facilité le transfert de propriété en réduisant le droit de transfert de 5 à 2.5 % de la valeur du bien comme il a simplifié ses règles fiscales en regroupant de nombreuses réglementations au sein d'une source unique, rendant plus facile le respect de la réglementation, note le document.
Le rapport qui couvre 175 économies note que les réformateurs ont généralement simplifié la réglementation des affaires, renforcé les droits de propriété, allégé la pression fiscale, facilité l'accès au crédit et réduit les coûts de l'importation et de l'exportation.
Le rapport souligne que dans la région MENA, qui est classée quatrième dans le monde pour le rythme des réformes, enregistrant un progrès de deux places par rapport à l'an dernier, l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Koweït, l'Arabie Saoudite, la Syrie, la Tunisie et le Yémen ont tous mis en oeuvre au moins une réforme.
Selon le document, il n'y a pas eu de réformes en Iran, en Iraq, au Liban ou en Palestine.
Globalement, le lancement des affaires a été facilité à travers le monde en 2005/2006, indique le rapport qui précise que ''deux cent treize réformes réglementaires dans 112 économies différentes ont réduit le temps, les coûts et les difficultés résultant des exigences légales et administratives imposées aux entreprises.
La réforme la plus populaire de 2005/2006 a été de faciliter les formalités de création d'entreprise. Quarante-trois pays les ont simplifiées, et ont ainsi réduit les frais et les délais. La seconde réforme la plus populaire, mise en place dans 31 pays, a été de réduire le montant des taxes et de simplifier les démarches nécessaires au paiement des impôts.
Le rapport constate également que l'Afrique a enregistré davantage de réformes que l'Asie, l'Amérique latine ou le Moyen-Orient et se classe pour la première fois parmi les trois premières régions à avoir entrepris des réformes, après l'Europe de l'Est et les pays de l'OCDE.
Deux tiers des pays africains ont réalisé au moins une réforme, la Tanzanie et le Ghana se classent parmi les 10 premiers réformateurs dans le monde, fait remarquer le rapport qui note toutefois que les pays africains disposent encore des réglementations commerciales les plus complexes.
Au plan global, le rapport établit que les 10 premiers réformateurs sont la Géorgie, la Roumanie, le Mexique, la Chine, le Pérou, la France, la Croatie, le Guatemala, le Ghana et la Tanzanie.
Doing Business 2007 qui classe également 175 économies en fonction de la facilité d'y faire des affaires se fonde sur les coûts et le temps nécessaires à satisfaire aux exigences des gouvernements concernant la création d'entreprise, les principales opérations, le commerce international, la fiscalité et les procédures collectives.
Il ne tient pas compte de variables telles que la politique macroéconomique, la qualité de l'infrastructure, l'instabilité des devises, la perception des investisseurs ou le taux de criminalité.
''Le rapport constitue un moyen essentiel pour les pays en voie de développement pour déterminer où il est le plus nécessaire de réaliser des réformes'', a estimé Paul Wolfowitz, Président de la Banque Mondiale.
Selon le rapport, le coût de faire des affaires dans plusieurs économies est tellement élevé que la majorité des entrepreneurs est forcée de faire des affaires dans le secteur informel'', a-t-il dit. D'après les auteurs du rapport, Doing Business permet aux responsables politiques de comparer l'efficacité des réglementations pratiquées dans différents pays, d'apprendre de certaines pratiques modèles et d'établir un ordre de priorité dans les réformes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.