Après l'électrification de tous les douars de la commune de Matmata, la question de l'eau potable reste à l'ordre du jour. Un budget d'environ 6 millions de dirhams vient d'être débloqué dans ce sens. En dépit de l'éparpillement des habitations dans la commune rurale de Matmata, dans la région de la province de Taza, les habitants seront alimentés en eau potable. Un budget d'environ six millions de dirhams vient d'être alloué à la commune. Les travaux de ce chantier, souligne le président de ladite commune, Belkassem Aouragh, commenceront dans les prochaines semaines. Cette initiative est de nature à mettre un terme au va-et-vient incessant d'eau qui était de mise. Les habitants étaient obligés de pousser de petits chariots bricolés à la va-vite, trimballant de grands bidons de plusieurs litres pour se ravitailler en eau potable, sans parler de longues attentes devant les points d'eau, notamment pendant les dernières années de sécheresse. Dans la région de Taza, la commune rurale de Matmata, avec les routes, l'électricité, l'eau potable, la maison de jeunes, les espaces vert, est en passe de devenir un village pilote à l'instar des campagnes des pays développés. Depuis 1997, les habitants sont connectés au réseau électrique et liés au village de Tahala, dont ils dépendent administrativement par la route de Aïn Boumassay. L'électricité, en ce temps, a été installée sans que les habitants en paient les charges. Lesquelles ont été assurées par la commune. Cette procédure, qui a été saluée par l'ensemble des habitants de la commune, n'a pas été du goût de certains anciens et actuels responsables des autres communes de la région. Il est à souligner que ces infrastructures de base ont mis un terme à l'enclavement, qui n'a que trop duré, de cette commune rurale. Mais, force est de constater que le conseil rural aux commandes de la commune a encore du pain sur la planche, notamment au niveau de la gestion des ressources humaines.