La CGEM a lancé un Centre pour la promotion de la mise à niveau dont le rôle essentiel sera l'information. Il s'agit du Centre de promotion de la mise à niveau à Casablanca (CPMAN), inauguré récemment. Le problème dont souffrent actuellement les entreprises est le manque d'informations disponibles sur le processus de mise à niveau. Pour faire face à ce handicap, la CGEM a lancé un centre pour la promotion de la mise à niveau dont le rôle essentiel sera l'information. Il s'agit du Centre de promotion de la mise à niveau à Casablanca (CPMAN), inauguré vendredi 18 juillet dernier. Le centre est le résultat d'un partenariat entre l'Etat, représenté par le ministère du Commerce et l'Agence nationale des PME d'un côté, et les entreprises privées représentées par la CGEM de l'autre. Le centre a aussi bénéficié des moyens techniques et financiers de la GTZ. Plus d'une semaine après les accords du Foman, le processus de mise à niveau vient d'être enrichi par la création de ce nouvel organisme. En présence des différentes parties concernées : Mohamed Hjiej, président du centre, Hassan Chami, président de la CGEM, Abderrazak El Mossadeq, ministre des Affaires économiques, des Affaires générales et de la Mise à niveau et Bousselham Hilia, secrétaire général au ministère du Commerce, ainsi que Roland Mauch, ambassadeur d'Allemagne, et Mohamed Saïd Tahiri, directeur du centre, la vocation de ce centre a été livrée. Il en ressort que l'objectif est de créer un centre régional répondant aux attentes des entreprises dans leur démarche de mise à niveau. «Il faut que les entreprises s'habituent à fournir cet effort continuellement, et pas uniquement dans la perspective de l'ouverture des frontières en 2010. Aujourd'hui, il faut appliquer les mesures déjà existantes car elles sont la clé de l'adaptation des entreprises au contexte international», estime Hassan Chami président de la CGEM. Par contre, le paragrammatisme Allemand était à l'honneur. «La pérennité de l'existence du centre dépend de la célérité des parties prenantes à trouver des sponsors», précise l'ambassadeur de la République d'Allemagne. La réponse de la CGEM prenait appui sur le constat que le problème, pour toute entreprise, est que ses connaissances restent très vagues lorsqu'il s'agit pour elle de se mettre à niveau. La présence d'un interlocuteur s'imposait donc. Concrètement, le centre entend accompagner toute entreprise faisant la demande. L'accueil dans les locaux, ou un déplacement sur place sera opéré. Par suite, elle sera orientée vers les différents intervenants susceptibles de répondre à ses attentes. Et ce, selon les résultats des analyses préalables. « Le centre a aussi une mission de proximité. Elle se traduit par des visites sur le terrain destinées à vulgariser les instruments et mécanismes de la mise à niveau existants. Le but est d'amener les PME de la région à en profiter», estime Mohamed Hjiej, président du centre. Toutefois, le centre compte déjà une première action à son actif. Il s'agit de la rencontre du 9 juillet avec la Banque Centrale Populaire en faveur des entreprises du textile et habillement. Elle a permis de vulgariser les instruments de financement de la mise à niveau et expliquer de manière pratique les démarches à suivre pour la constitution d'un dossier bancable et la réalisation d'un diagnostic et d'un business-plan. Un budget de démarrage de l'ordre de 1,4 million de dirhams permettra de mettre en œuvre les différentes missions du centre.