La participation du Trésor sur le marché de la dette intérieure a été très faible au cours du deuxième trimestre. Les recettes fiscales exceptionnelles expliquent cette situation. Le Trésor est rarement intervenu sur le marché de la dette intérieure durant le deuxième trimestre de l'année en cours, sa participation a été très faible du fait d'une situation de Trésorerie jugée confortable. L'argentier de l'Etat a satisfait les investisseurs à hauteur de 7,8% sur les maturités court terme et à hauteur de 4,9% sur les maturités moyen et long termes ; avec un taux de satisfaction global de 5,9% (montant adjugé 6 milliards de dirhams contre un montant proposé de 102 milliards de dirhams. En avril, la surliquidité du Trésor est alimentée par un excédent de Trésorerie et des recettes fiscales exceptionnelles. D'ailleurs, dans un contexte où les besoins en placement des investisseurs sont de plus en plus intensifs, l'absence, voire la faible participation du Trésor lors des séances adjudicataires viennent confirmer sa situation confortable. En mai, dans une situation de marché caractérisée par une tension sur le cash et une volonté de la Banque centrale d'orienter les taux jj à la hausse, les investisseurs continuent à soumissionner à des taux de plus en plus bas. Néanmoins, cette importante demande demeure insatisfaite par le Trésor. Visiblement, l'argentier de l'Etat opte pour une stratégie de désendettement sur le marché de la dette intérieure en levant un montant inférieur au remboursement, ce qui réduit son encours, mais surtout le dynamisme du marché.