Les clubs marocains des FAR, du Raja de Casablanca et de l'Olympique de Khouribga reprennent ce week-end leur campagne africaine avec comme obstacles à franchir des adversaires de taille. Les clubs marocains des FAR, du Raja de Casablanca et de l'Olympique de Khouribga reprennent ce week-end leur campagne africaine à l'occasion des matches aller des huitièmes de finale de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), avec comme obstacles à franchir des adversaires de taille, afin d'espérer un ticket de passage au tour suivant. Le club militaire, tenant du titre après une finale historique contre les Nigérians de Dolphin (3-0), entamera la défense de son sacre contre les Algériens de Nasr Hussein-Dey, dimanche au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat. Reversés dans la coupe de la CAF après leur élimination en Ligue des champions et déçus par leur échec à conserver leur titre de championnat national, les hommes de Henri Stambouli comptent faire de cette rencontre un nouveau départ. Une victoire à domicile serait indispensable, de préférence avec le plus large score possible. Le déplacement à Alger, deux semaines plus tard, étant très risqué. L'obstacle n'est pas tout à fait à la portée. L'équipe algérienne n'en est pas à sa première expérience avec le football marocain. La dernière en date remonte à la saison précédente contre le Wydad de Casablanca pour le compte de la Ligue des champions arabes. Cette confrontation maghrébine annonce, donc, une saison riche en défis aussi bien pour l'équipe des FAR que pour son entraîneur. A commencer par la confirmation de la stature acquise par le club au niveau continental, et terminant par la quête d'un titre national perdu en faveur du WAC. Pour Nasr Hussein-Dey, le souci sera de faire oublier une saison "catastrophique" au championnat algérien. Son déplacement à Rabat ne sera pas, certainement, une promenade de santé, mais tout but inscrit en aller vaudra son pesant d'or au retour. Un autre derby maghrébin impliquera, dans le même cadre de compétition, le Raja de Casablanca et l'Espérance de Tunis, vendredi à Rabat. Au-delà du simple ticket pour le tour suivant, c'est la renommée du club, qui est passé à côté de ses objectifs en championnat national et en Ligue des champions africains, qui est en jeu. Combler les lacunes de la saison dernière pour repartir sur de nouvelles bases sera, donc, le mot d'ordre du Raja. Les challenges sont nombreux. Mais l'expérience du groupe, conduit par l'Argentin Oscar Fullone, devra suffire pour être à la hauteur. Certains joueurs-clés manqueront, cependant, à l'appel : Zakaria Zerouali, suspendu pour cumul de deux avertissements, Soufiane Alloudi, suspendu de deux matches par la CAF, et Abdellatif Jrindou et Hamid Nater, qui n'ont pas été inscrits dans la liste de la CAF. Mais ces absences ne risquent pas d'entraver la marche des "Verts". La prochaine sortie s'effectuera sur fond de rivalité maghrébine et de revanches héritées de l'histoire des confrontations maroco-tunisiennes. Autant de piments qui vont relever une rencontre qui s'annonce déjà serrée, face à un géant du football tunisien et africain. Le troisième représentant du ballon rond marocain à cette compétition, l'Olympique de Khouribga, sera l'hôte à Oum Darmane du Hilal soudanais. Une rencontre dans la tenue reste incertaine, vue, les sanctions disciplinaires infligées au Hilal par la fédération soudanaise à l'issue des événements qui avaient émaillé son match de Ligue des champions arabes contre le Raja de Casablanca. Pour le club phosphatier, il s'agit d'entrer dans les annales du football africain, après s'être offert une place de choix au niveau national. Cette ambition passe forcément par un bon parcours en coupe de la CAF, qui ne relève pas du tout de l'impossible.