L'affaire Bouriki, l'imam marocain expulsé d'Italie, connaît un nouveau rebondissement. Mercredi 17 avril 2006, la Cour suprême de Rome a demandé l'ouverture d'un procès comme le veut la défense de Bouchta Bouriki, révoquant ainsi le "secret d'Etat", principal point de blocage utilisé par le gouvernement Berlusconi. Selon l'imam Bouriki, ce procès pourra s'ouvrir dans deux mois au maximum. Il se dit confiant en la justice italienne avec l'arrivée de la gauche au pouvoir. D'ailleurs, l'imam marocain vient d'adresser une lettre au nouveau président, au Premier ministre et au ministre des Affaires étrangères italiens. "Lâché" par les autorités consulaires marocaines, comme il l'affirme, il vient de solliciter, par écrit, l'intervention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour pouvoir recouvrer ses droits et rejoindre ses deux enfants scolarisés à Turin.