Casablanca a accueilli, mardi 2 mai, la réunion du Bureau exécutif de l'Union internationale des architectes et l'assemblée générale de l'union maghrébine des architectes. L'Ordre nationale des architectes a accueilli, mardi 2 mai à Casablanca la réunion du Bureau exécutif de l'Union internationale des Architectes et l'Assemblée générale de l'Union maghrébine des architectes. Cette journée a été l'occasion d'organiser un colloque international sous le thème : «Mondialisation, urbanisme et développement humain». Ont également pris part à la manifestation des représentants du Conseil supérieur des ordres des architectes d'Espagne ainsi que du ministère délégué chargé de l'Habitat et de l'urbanisme; et ce en plus des présidents de l'Union des architectes d'Afrique, de l'Union méditerranéenne des architectes, et de l'Union des architectes arabes. “Cette rencontre scientifique s'est proposée d'explorer les différents aspects de la mondialisation et ses retombées sur le développement humain à travers l'urbanisme et l'architectue au Maroc”, explique un communiqué des organisateurs. Et d'ajouter que les professionnels marocains, en saisissant la présence des principales organisations internationales et régionales, se sont penchés sur l'étude des diverses opportunités de partenariat international et sur les problématiques liées à l'exercice de la profession d'architecte dans le cadre de la mondialisation. La ville nouvelle de Tamesna, le plan Azur, la marina de Casablanca, le port Tanger-Med, l'aménagement de la vallée du Bouregreg, le plan d'aménagement de la ville de Casablanca, tels sont quelques-uns des projets qui structureront l'espace urbain du Maroc. Ceux-ci relatent l'ampleur des investissements dans le secteur du bâtiment et inscrivent le pays dans la dynamique inéluctable de la mondialisation. “Ces projets, ainsi que d'autres expériences similaires présentées par des experts espagnols ont alimenté un débat fructueux, menant à des recommandations pertinentes”, souligne la même source. Cette rencontre a été clôturée par le discours de Nabil Benabdallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.