La Cour suprême pourrait trancher, d'un moment à l'autre, l'affaire d'Abderrahmane Achour et deux autres ressortissants algériens demandés par Alger. C'est ce que l'on apprend auprès de la défense d'Achour, soupçonné d'avoir détourné plusieurs milliards de dinars de la BNA (Banque nationale d'Algérie). Les avocats de ce dernier affirment toutefois que les autorités algériennes ont été, jusque-là, dans l'incapacité de produire le moindre document juridique émanant d'une instance judiciaire et justifiant une mesure d'extradition. Ils n'écartent pas l'éventualité de règlements de comptes avec des personnalités qui ne sont plus au pouvoir. Achour, l'homme d'affaires installé à Casablanca fait dans ces conditions figure de bouc émissaire.