Il paraît que le syndicat de Hassan El Joundi s'est découvert une nouvelle spécialité : «sortir des communiqués». Depuis sa création en octobre 2004, son «action» s'est réduite à la publication de communiqués. Souvenez-vous, le mois dernier, ledit syndicat d'art s'est fendu d'un communiqué dans lequel il a condamné sans appel le film «Marock» de Leïla Marrakechi. Pour ce syndicat, «Marock» ne serait qu'un instrument de ce qu'il a appelé «la Nouvelle-Francophonie», «le colonialisme culturel», et autres attributs qui ne devraient exister que dans l'imagination de leurs auteurs. Mais voilà, cela ne semble pas avoir suffi. Le même syndicat a refait parler de lui en ce début de semaine, en publiant, un nouveau communiqué dans lequel il s'en prend cette fois à certains confrères. La presse n'aurait pas dû critiquer ledit syndicat, même s'il s'est permis de fouler le principe même pour lequel il fut créé : la défense des artistes et de leur droit à la liberté de création. Or, à l'évidence, cela ne semble pas intéresser ledit syndicat qui préfère plutôt flirter avec les obscurantistes.