Khalid Darfaf La Coordination syndicale nationale du secteur de la santé hausse le ton et prévoit de poursuivre son programme de protestation dès le début de l'année 2025, apprend-on dans un communiqué rendu public. En fait, la Coordination dénonce le mutisme et le manque de sérieux du ministère de la santé et de la protection sociale qui failli à ses engagement, lit-on en substance dans le communiqué. Selon la même source, lors de la réunion du 10 novembre 2024, la Coordination syndicale avait convenu avec le chef du département de tutelle, d'accélérer la mise en œuvre des dispositions contenues dans l'accord du 23 juillet 2024, mais en vain. En sus de cela, le communiqué indique que les deux parties se sont mis d'accord pour trouver un consensus autour des nouveaux textes organiques relatifs au secteur de la santé, notamment ceux portant sur les fonctionnaires du ministère, cependant rien n'a été concrétisé jusqu'à l'heure actuelle. Abondant dans le même ordre d'idée, la Coordination syndicale a fait savoir qu'elle a adressé plusieurs correspondances au ministre de la santé pour tenir une réunion urgente afin de concrétiser ce qui a été convenu entre les deux parties. Qui plus est, elle a même proposé d'organiser un «atelier de travail» en vue de trancher dans les points litigieux, mais malheureusement le département de tutelle a brillé par son manque de communication. Il s'agit, selon le communiqué, d'une négligence inacceptable et d'une tergiversation incompréhensible.» Tout en réitérant son appel au ministère à se conformer à la raison et s'asseoir à la table des négociations, la Coordination syndicale s'est dite déterminée à défendre ses revendications légitimes, en annonçant une série de manifestations locales, provinciales et régionales. Encore plus, elle prévoit l'organisation d'autres formes de luttes sans précédent. Pour rappel, la Coordination nationale des syndicats du secteur de la santé a déjà organisé une grève nationale les 7 et 8 novembre courant. Leur dossier revendicatif porte, principalement, sur le maintien de la centralisation des postes budgétaires et la préservation du statut du fonctionnaire public.