C'est parti pour le méga show planétaire du football. Même si, sur le plan purement sportif, sa sélection n'a pas été au rendez-vous des grands jours, le Qatar, en tant que pays, a manifestement réussi l'entame de son Mondial sur le plan de l'organisation. Et c'est de loin plus important car, au-delà de l'enjeu footballistique éphémère, l'organisation du Mondial présente d'autres enjeux bien plus cruciaux et à portée durable dans le temps. Pour un pays, quel que soit son profil, un événement tel que la Coupe du monde constitue une arme marketing redoutable. Attendu, suivi par des milliards, et à l'instar des grandes marques les plus connues, le Mondial de football est la meilleure vitrine que puisse avoir un pays pour donner de la visibilité à son expertise, son sérieux, ses réalisations, son niveau de développement, ses atouts. Le Qatar n'a pas lésiné sur les moyens, certes, mais il y a mis aussi toute son énergie et sa passion collective. D'un autre côté, un événement planétaire de l'envergure d'une Coupe du monde ou des Jeux olympiques est le meilleur accélérateur de développement pour les pays hôtes qui savent bien l'exploiter. L'édition de 1982 en Espagne en est le meilleur exemple et Qatar 2022 la confirmation. A quand cette Coupe du monde tant rêvée en terre marocaine ?