Du 16 novembre au 14 décembre 2005, la galerie «Au 9» de Saïd Tlemçani exposera deux grands artistes peintres américains : Joanne Freeman et Mark Klemer. Au cours d'un voyage récent aux Etats-Unis, Saïd Tlemçani, directeur de la galerie « Au 9 », a rencontré plusieurs plasticiens américains de talent. Lors de ce voyage, il aurait été frappé de constater que le Maroc est « à la mode ». « Pas de revue de voyage, de magazine, de quotidiens qui ne consacrent de nombreux articles à notre beau pays », nous dit-il. Pour approfondir cette connaissance, il a proposé à plusieurs artistes-plasticiens américains de venir séjourner et exposer dans sa galerie à Casablanca. En juin 2005, il a exposé un artiste de la côte ouest, Norton Wisdom de Los Angeles, et à présent il se prépare à accueillir, dans sa galerie à partir du 16 novembre 2005, deux New Yorkais Joanne Freeman et Mark Klemer. Maintenant, est-il besoin de présenter ces deux gros calibres de la peinture américaine ? Lauréate de la prestigieuse Université des Beaux-Arts de Madison, Joanne Freeman s'est fait remarquer à ses débuts en décrochant en 1981 un « Master of Arts » très convoité par les étudiants de l'Université de New York. Habituée des grandes galeries de New York (Bess Cutler Gallery, The Queens Museum, etc), elle a mis sa célébrité et son talent au service de la bonne cause. Entre autres initiatives humanistes, l'artiste a exposé en 1984 contre le régime raciste de l'Apartheid, au sein du collectif connu sous le nom AAA. Mark Klemer, un natif du Massachusetts, a également rencontré beaucoup de succès à New York. Sa peinture se démarque de celle de son épouse Joanne Freeman en ceci qu'elle marque un goût particulier pour le graphisme. « Ma peinture surgit de la quantité d'imprimés que je collectionne comme un furieux ! Des illustrations de sources très variées tels que d'anciens livres scolaires de sciences et d'histoire ! Des vieux livres de poche ! Des bandes dessinées et des illustrés pour enfants d'autrefois ! Mon procédé est de transférer ces images créées en un collage très bousculé. Une histoire multiple émerge alors qui touche le spectateur à la fois dans son vécu intime mais aussi dans son présent immédiat », explique-t-il. A découvrir absolument…