L'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) et l'UE viennent de franchir une nouvelle étape de partenariat couronnée par le jumelage entre les deux parties. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du partenariat entre le Royaume du Maroc et l'Union européenne. Ainsi, le ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, accompagné par l'ambassadrice de l'Union européenne, Patricia Llombart Cussac, et l'ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a présidé le 13 avril 2022 à Rabat la cérémonie de lancement du projet de jumelage portant sur le renforcement de l'aquaculture au Maroc. Faisant partie du Programme de coopération multisectoriel «Réussir le statut avancé» (RSA II) financé par l'Union européenne, «ce projet de jumelage institutionnel a pour objectif de soutenir les efforts de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) dans l'accompagnement à l'installation des projets aquacoles et de doter les opérateurs de ce secteur des outils pratiques de bonne gestion et de conduite des élevages, tout en s'inscrivant dans une démarche de biosécurité», indiquent les deux partenaires dans un communiqué. Cette démarche intervient dans un contexte national marqué par l'amorçage de plusieurs pro- jets d'investissement productif en aquaculture marine et une forte mobilisation des acteurs et des parties prenantes pour le développement d'un secteur aquacole durable et compétitif. Etalé sur une période de 8 mois, ce jumelage est financé par l'UE à hauteur de 250.000 euros. Il sera mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l'agriculture et de l'alimentation et le ministère de la mer en France et géré avec l'appui de la Direction du Trésor et des finances extérieures du ministère de l'économie et des finances du Maroc. «Ce projet de jumelage avec la France sera d'un grand appui en matière de développement des bonnes pratiques dans le secteur aquacole et accompagnera le plan d'action lancé par l'ANDA, visant à doter les acteurs privés du secteur d'instruments pertinents et essentiels à leur positionnement sur l'échiquier des producteurs aquacoles responsables. Dans ce cadre, une équipe d'experts français sera mobilisée pour le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et des acteurs privés sur les volets de la biosécurité, des bonnes pratiques aquacoles et des démarches de labellisation des produits aquacoles nationaux», concluent les deux parties.