Le cartable de l'élève marocain est trop chargé. C'est l'avis de l'écrasante majorité des lecteurs qui se sont exprimés lors du sondage d'ALM. Lourd, le cartable et son contenu grèvent également le budget déjà maigre des ménages. Lourd, lourd d'être écolier au Maroc ! C'est l'avis de l'écrasante majorité des lecteurs d'ALM qui se sont exprimés à propos de ce dernier sondage. Le cartable de l'élève marocain est trop chargé, dans le sens propre du terme. Les petits se retrouvent ainsi face à un fardeau quotidien qui l'est également pour les parents. Près de 88,6 % de ceux qui ont pris part à ce sondage trouvent que le cartable des écoliers marocains est trop chargé, contre seulement 8,2 % qui pensent le contraire. Par ailleurs, le nombre total des personnes qui se sont exprimées à travers le portail d'ALM sur la question suivante : «Pensez-vous que le cartable de l'élève marocain est trop chargé ? » a été de 1668. Toutefois, un pourcentage de 3,2% est resté sans avis. La majorité des internautes a été donc claire et nette à propos de ce sujet. C'est dire que le lourd poids du cartable saute aux yeux, mais surtout il cause d'énormes problèmes dorsaux. De peur de voir leurs enfants avec une échine de plus en plus courbée, certains parents ont opté in fine pour des cartables avec roulettes. Une manière d'alléger les écoliers de ces kilogrammes supplémentaires qu'ils transportent quatre fois par journée, six jours par semaine. Au total, les établissements scolaires marocains accueillent, pour cette année scolaire, un peu moins de six millions d'élèves. Dans le préscolaire (c'est-à-dire de 4 à 5 ans ), ce taux est de 61 % au lieu de 51 % en 2005. Une montée fulgurante est à noter également dans la tranche d'âge des 6 ans, passant d'un peu plus de 53,5 % en 2005 à 91 % cette année. En somme, l'effectif des élèves inscrits au primaire et secondaire a enregistré un accroissement de l'ordre de 3,3 %. Comme à chaque rentrée scolaire, le prix des cahiers et des manuels occupe l'essentiel des discussions des familles. Pour un élève dans un établissement d'enseignement primaire public, il faut compter en moyenne 500 dirhams. Pour le privé, cette somme est revue à la hausse. Public ou privé, le poids lourd des cartables reste quant à lui le même.