Un nouveau lancement pour l'ouvrage collectif «Harm Reduction : The Manifesto». Cette œuvre, publiée par les Editions Orion et conçue sous la direction de l'écrivain et journaliste Abdelhak Najib, de docteur Imane Kendili et du professeur Jallal Toufiq, sera de sortie le 26 janvier à Washington aux Etats-Unis d'Amérique, en collaboration avec le Washington Times. Pour cette occasion, un webinaire a été mis sur pied, afin de marquer cette sortie très attendue en Amérique pour un ouvrage qui, selon les éditions, «regroupe plus de 26 spécialistes, médecins, analystes, politologues, penseurs et autres sociologues et anthropologues traitant tous la question, ô combien actuelle, de la réduction des risques par temps de grave pandémie planétaire qui a secoué le monde depuis janvier 2020 touchant plus de 320 millions de personnes et ne faisant pas moins de 5 millions et demi de victimes aux quatre coins de la planète». «Un livre écrit en français, en anglais, en arabe et en espagnol, bientôt traduit en allemand et en italien, qui est déjà considéré par tous les observateurs comme le livre événement de cette crise sanitaire», détaille la même source. Un livre documenté, écrit avec rigueur et profondeur, posant les bonnes questions qui préoccupent à la fois les populations, la société dans ses différentes ramifications, la société civile, le corps médical, les autorités sanitaires et les différents gouvernements dans un monde en proie à une situation médicale inextricable, face à un virus imprévu qui fait des ravages depuis plus de deux années. «Harm Reduction : The Manifesto» regroupe les points de vue de plusieurs sommités médicales, de plusieurs intellectuels et autres penseurs tels que Peter Harper, Fares Mili, Imane Kendili, Jallal Toufiq, Jean-François Clément, Jean-Marie Heydt, Abdelhak Najib, Zeina Al Moukarzel, Gabriel Malka, Saâd Taoujni, Anas Doukkali, Raja Aghzadi, Najib Bensbia, Davis Gruson, David Khayat, Marc Dougan, Abdelaziz Alaoui, Fabien Brisard, Martin De Duve, Chakib Guessous, Mostapha Soueih, Mohamed Ibrahimi, Anaïs Fossier, Gabriel Malka, Amahdou Mahater Ba, Youssef Mohi et Myriam Bahri. Des sensibilités différentes, des cinq continents, chacune selon son expérience et son expertise, chacune selon son parcours et son domaine, qui font une lecture limpide du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui et qui est la proie de crises successives et de risques majeurs, non seulement au niveau de la santé, mais à tous les niveaux de la société, dans ses nombreuses imbrications. La réduction des risques est ici abordée dans son sens le plus large possible, allant au-delà des crises sanitaires pour toucher tous les aspects de la vie humaine, et ce, à tous les niveaux, de la politique à l'écologie, en passant par la société, par la culture et par les valeurs civiques impliquant ainsi le patient-citoyen en tant qu'acteur principal dans cette approche de la réduction des risques. Après plusieurs congrès médicaux et conférences à Casablanca, Paris et Prague, escale donc à Washington avant de présenter le livre à Dakar, en Afrique, à Tokyo au Japon et à Berlin et à Londres, avec cette conférence qui réunit des noms très connus pour décortiquer les différents points clefs de cet ouvrage collectif en apportant des éléments de réponse à des questions simples sur la gestion des crises dans le futur partant des leçons retenues face à la crise de Covid-19. Dans ce sens, docteur Imane Kendili représente le Maroc et montre, tel que l'affirme cette psychiatre et addictologue, à quel degré «les autorités marocaines ont pris la pleine mesure de cette crise en mettant en place une batterie de mesures pour à la fois réduire les risques et poser les jalons d'une politique de santé résolument tournée vers l'avenir, avec tout ce que cela implique comme mesures, comme prévisions et comme projections en vue d'installer un socle mobile pour la gestion des différentes crises pouvant nous mettre au défi de les appréhender avec efficacité et efficience». Autour de la table «Practical not magical : Harm reduction and public health» le mercredi 26 janvier à 16h30 (heure casablancaise /10h30 heure Washingtion DC), nous retrouverons, sélectionnés par le Washington Times, Dr Imane Kendili, psychiatre addictologue, présidente de la MAPA (Association de médecine addictive et pathologies associées), Mme Lt Diane Goldstein, directrice exécutive du partenariat d'action pour l'application de la loi aux USA, ainsi que M. Kye Young, vice-président des partenariats et du développement à la fondation pour la restauration climatique USA, et Mazen Saleh, directeur des politiques intégrant la réduction des risques R Street Institute. Cette table ronde sur l'aspect pratique et non magique de la réduction des risques sera modérée par Richard J.Crespin, CEO du Collaborate up, et sera le lancement officiel de l'ouvrage «Harm Reduction Manifesto» à l'international.