Une délégation parlementaire suédoise a entamé, samedi, une visite de deux jours dans la province de Laâyoune. Les parlementaires suédois ont eu des entretiens avec le wali de la région de Lâayoune-Boujdour-Sakia Lhamra et gouverneur de la province de Lâayoune, M. Charki Draiss, les élus, des représentants de la société civile ainsi qu'avec les chioukh chargés de l'opération d'identification des tribus sahraouies. A cette occasion, des exposés ont été présentés à la délégation suédoise portant sur la question de l'intégrité territoriale, l'évolution historique de ce conflit artificiel et les questions relatives au développement de la région. M. Draiss, qui a donné un aperçu sur l'évolution de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, a rappelé la position constante du Maroc pour mettre fin à ce conflit artificiel consistant en une solution politique négociée garantissant l'unité du Maroc et sa souveraineté sur ses provinces du Sud. Dans ce contexte, M. Draiss a attiré l'attention sur les souffrances des citoyens marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, soulignant que ces séquestrés ont été acheminés de force vers ces camps et sont devenus un outil de marchandage pour les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Il a relevé que ce dossier constitue une source de préoccupation pour la communauté internationale de par sa dimension humanitaire ainsi que pour le Maroc qui n'a eu de cesse de réclamer un recensement précis du nombre réel des séquestrés et leurs origines, la levée du blocus imposé aux citoyens marocains dans ces camps de manière à leur permettre de regagner la mère-patrie et mettre un terme à une tragédie humaine qui dure depuis trois décennies. Cette question était également au centre des entretiens de la délégation suédoise, au siège du Conseil municipal avec des parlementaires, des présidents des conseils élus et des Chambres professionnelles ainsi qu'avec les chioukh chargés de l'opération de l'identification des tribus sahraouies.