Des expositions, des concerts, du théâtre ou des tables rondes au menu La Fondation Al Mada a présenté son programme pour la nouvelle rentrée culturelle. Expositions, spectacles, théâtre ou tables rondes, le nouveau programme promet de nombreux temps forts. A commencer par l'exposition de peinture intitulée «Ondes minérales» de l'artiste Charles Philippe Memmoja prévue jusqu'à fin octobre 2021 à la Villa des Arts de Rabat. A travers ce rendez-vous, les amateurs de l'art distinguent l'univers coloré de Charles Philippe. «Cet artiste se distingue par son sens esthétique inné, son jeu de placement, d'assortiment de couleurs, de volumes, la compréhension des formes et des structures et son attrait pour les styles harmonieux de la nature l'ont amené de façon presque évidente à la peinture il y a juste cinq ans», lit-on dans une note de présentation. Toujours côté art, le même espace abrite du 4 novembre au 31 décembre 2021 «Tamghart» de Farah Chaoui, Monia Abdelali et Rim Laâbi. Ces artistes présenteront des créations diverses, à savoir des toiles, des sculptures et des oeuvres aux supports divers. «Si ces artistes forment une communauté de trois individus singuliers dans leurs personnalités et manières d'aborder leurs créations, l'approche humaine est la même pour combattre l'immense cacophonie de notre siècle, la tristesse et l'absence de sens. C'est une célébration de la vie», indique la même source. Le programme propose également la présentation de plusieurs ouvrages. A découvrir «Flyssati, la finance personnelle pour la femme marocaine» de Wafa Sahil. Ce livre, dont la présentation est prévue le 13 octobre à la Villa des Arts de Rabat, a pour vocation de donner les bonnes pratiques à adopter en ce qui concerne l'argent. «Ce livre est aussi l'histoire de Wafa Sahil, celle d'une personne ayant toujours vécu dans le rouge avant d'adopter les bons réflexes pour s'en sortir. L'auteure documente dans ce livre toutes les astuces qu'elle a personnellement suivies pour être plus sereine financièrement». Le même espace abrite la présentation de «Dar Mima» de Mohamed Laroussi et «Song» de Driss Kadiri. «Cet auteur a entrepris depuis 11 ans le tour du monde à vélo pour attirer l'attention sur la question de l'handicap et porter un message d'amitié et de paix. Victime depuis son jeune âge d'une redoutable poliomyélite, Driss Kadiri se considère comme un «voyageur libérationniste» porteur d'un message d'espoir et de compassion pour les handicapés». Par ailleurs, le programme offre l'occasion de découvrir la pièce de théâtre «68, Mon amour» prévue le 15 octobre. Interprétée par le comédien marocain Mehdi Pyro, cette pièce bouscule la hiérarchie de nos préoccupations quotidiennes. «C'est une invitation à célébrer les valeurs humaines universelles. En racontant 68, Mon amour depuis l'intimité de ses émotions, le dramaturge français Roger Lombardot nous offre un merveilleux appel à raviver notre humanité», explique la même source.