Une séance au Parlement pour le vote de confiance et l'investiture parlementaire Cette séance d'investiture intervient après une première séance lundi dernier, consacrée à la présentation par le chef de l'Exécutif des détails du programme gouvernemental. Les regards se tournent vers le Parlement avec ses deux Chambres pour une séance déterminante ce mercredi. Et pour cause, les parlementaires vont procéder à un vote de confiance sur le nouveau gouvernement, synonyme d'une investiture officielle après la nomination royale, comme prévu par la Constitution du pays. Cette dernière stipule dans son article 88 qu'après «la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le chef du gouvernement présente et expose devant les deux Chambres du Parlement réunies le programme qu'il compte appliquer. Ce programme doit dégager les lignes directrices de l'action que le gouvernement se propose de mener dans les divers secteurs de l'activité nationale et notamment dans les domaines intéressant la politique économique, sociale, environnementale, culturelle et extérieure. Ce programme fait l'objet d'un débat devant chacune des deux Chambres. Il est suivi d'un vote à la Chambre des représentants. Le gouvernement est investi après avoir obtenu la confiance de la Chambre des représentants, exprimée par le vote de la majorité absolue des membres composant ladite Chambre, en faveur du programme du gouvernement». Cette séance d'investiture intervient après une première séance lundi dernier, consacrée à la présentation par le chef de l'Exécutif des détails du programme gouvernemental. Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a ainsi décliné les principaux engagements de son cabinet pour la période 2021-2026, tels que consignés dans le programme gouvernemental. M. Akhannouch a indiqué que la définition de ces engagements majeurs s'inscrit dans le cadre de l'application du principe de la reddition des comptes et vise à faciliter le suivi et l'évaluation du bilan du gouvernement. Il a précisé que ces engagements consistent en la création d'au moins un million de postes d'emploi nets au cours des cinq prochaines années, l'augmentation du taux d'activité des femmes de plus de 30% au lieu de 20% actuellement, la mise en œuvre de la protection sociale globale, la protection et l'élargissement de la classe moyenne, et la création des conditions socioéconomiques favorables à l'émergence d'une classe agricole moyenne dans le monde rural. Il a ajouté que ces engagements englobent également la mobilisation du système éducatif, toutes composantes confondues, pour placer le Maroc dans le Top 60 des meilleurs pays dans le monde en la matière (contrairement aux derniers classements dans la majorité des indicateurs mondiaux), et la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, notamment à travers la création d'un fonds spécial doté d'un milliard de dirhams d'ici 2025. Le gouvernement, a-t-il poursuivi, s'engage pendant la période de son mandat à améliorer progressivement les équilibres macroéconomiques du Royaume. M. Akhannouch a, par ailleurs, expliqué que la majorité des électeurs ont choisi, lors des échéances communales, régionales et législatives, de soutenir les partis politiques ayant présenté des programmes ambitieux et réalistes et qui comportent des mesures chiffrées et précises. Il a estimé que la volonté populaire a montré, à travers le taux de participation et les résultats des urnes, que le rétablissement de la confiance en l'action politique passe immanquablement par la présentation d'options et de programmes sociaux crédibles qui abordent les priorités réelles des citoyens. Les engagements Les principaux engagements du gouvernement pour la période 2021-2026 tels que déclinés, lundi, par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, lors d'une séance conjointe consacrée à la présentation du programme gouvernemental devant les deux Chambres du Parlement sont les suivants : création d'au moins un million de postes d'emploi nets au cours des cinq prochaines années; augmentation du taux d'activité des femmes de plus de 30% au lieu de 20% actuellement; mise en œuvre de la protection sociale globale; protection et élargissement de la classe moyenne et création des conditions socioéconomiques favorables à l'émergence d'une classe agricole moyenne dans le monde rural; mobilisation du système éducatif, toutes composantes confondues, pour placer le Maroc dans le Top 60 des meilleurs pays dans le monde en la matière (contrairement aux derniers classements dans la majorité des indicateurs mondiaux); mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, notamment à travers la création d'un fonds spécial doté d'un milliard de dirhams d'ici 2025; et l'amélioration progressive des équilibres macroéconomiques du Royaume.