Enregistrant un volume de plus de 31 millions de tonnes à fin avril 2021 Le port de Jorf Lasfar occupe la première place en termes de trafic global avec une quote-part de 39,4% à fin avril 2021, ce qui représente un volume de 12,4 millions de tonnes. A fin avril 2021, l'activité portuaire stagne. En effet, le trafic transitant par les ports gérés par l'Agence nationale des ports s'élève à 31,4 millions de tonnes, soit environ le même volume enregistré à fin avril 2020 (+0,2%). Selon les dernières statistiques de l'ANP, les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar concentrent 76,7% de l'activité assurant le transit de 24,1 millions de tonnes durant les quatre premiers mois de l'année 2021. Globalement, seuls les ports de Safi, Nador et Laayoune ont connu une hausse du trafic comparativement à la même période en 2020. Les détails. Trois ports cumulent plus de 39% du trafic Le port de Jorf Lasfar occupe la première place en termes de trafic global avec une quote-part de 39,4% à fin avril 2021, ce qui représente un volume de 12,4 millions de tonnes. Comparativement à la même période de l'année passée, ce port est en recul de 2,5%, en raison de la baisse des importations du charbon et coke de pétrole (-24,4%). Pour leur part, les exportations de l'acide phosphorique et les importations de l'acide sulfurique ont enregistré des hausses respectives de 82,4 et 55,4%. Constituant environ 32,5% du trafic global, le port de Casablanca a assuré le transit de 10,2 millions de tonnes au cours des quatre premiers mois de 2021, en retrait de 2,4% par rapport à la même période de l'année précédente. Cette régression est due à la baisse des exportations du phosphate (-8,7%), des produits sidérurgiques (-38,3%) et des importations du charbon (-35,2%). «Le trafic conteneurisé en tonnage a, par contre, enregistré une hausse de 4,9% en glissement annuel», rapporte la même source. Enregistrant un volume de 1,5 million de tonnes, le port de Mohammedia a de son côté connu une régression de 9,1% à fin avril 2021 par rapport aux quatre premiers mois de l'année 2020. Cette évolution est induite principalement par la baisse du trafic du fueloil (-89,8%) et du gasoil (- 6,9%). Quant au port d'Agadir, il a enregistré une diminution de 7,7% de son trafic à fin avril 2021 atteignant un volume de 2 millions de tonnes. Cette variation est liée à la régression des importations des céréales (-16,4%) et du trafic conteneurisé en tonnage (-7,1%). Les ports de Safi en croissance de 41,8% Alors que les autres ports connaissent des baisses d'activité, ceux de Safi, Nador et Laâyoune sortent du lot. Ainsi, les ports de Safi ont atteint un volume d'environ 3,3 millions de tonnes, soit une progression de 41,8% par rapport à la même période de l'année précédente, due notamment à la forte croissance des importations du charbon et coke de pétrole (+ 133,8%) et des exportations du gypse (+63,7%). Comptabilisant un volume d'environ 1,2 million de tonnes durant les quatre premiers mois de 2021, l'activité du port de Nador a légèrement augmenté (+0,8%). Cette évolution s'explique par la forte progression du trafic TIR (+109,5%), ainsi que le recul des importations des céréales (-22,7%) et du trafic du charbon et coke de pétrole (-22,4%). Concernant le port de Laâyoune, il est en stagnation (+0,1%) par rapport à la même période de l'année 2020 enregistrant un volume de 546.109 tonnes. Ce résultat est à attribuer particulièrement à la baisse des exportations du phosphate (-6%) et la hausse du trafic des hydrocarbures (+7,8%) et des exportations du sable (+10,6%).