Suite à l'article publié dans ALM du 26 mai 2005 sur une affaire de négligence médicale, nous avons reçu cette mise au point signée par l'anésthésiste réanimateur de la clinique concernée. A Monsieur le directeur de la publication «Aujourd'hui Le Maroc». Vous avez publié dans Aujourd'hui Le Maroc du jeudi 26 mai 2005, à la une, un article intitulé « une affaire de négligence médicale devant la justice » où vous citez de façon préjudiciable, dans les titres et le texte, la clinique Agdal. Or la patiente dont vous rapportez le cas est admise par le centre des maladies du cœur et des vaisseaux (CMCV) dont les rapports juridiques avec la clinique Agdal se résument en un contrat de bail. Ainsi, la prise en charge de la mutuelle concernant cette patiente est faite au nom de ce Centre. De même le dépôt de la somme 20.000 DH dont vous faites mention n'a jamais été effectué à la clinique Agdal. La demande de règlement à l'amiable qu'a reçu d'une manière erronée la clinique Agdal a été tout naturellement transmise à la CMCV. Vous parlez enfin d'un compte-rendu de la clinique. Ce sont les chirurgiens qui donnent des comptes-rendus de leurs actes opératoires. Enfin la pose de la prothèse de fermeture de la communication entre les 2 oreillettes s'est effectuée au sein même de la CMCV. Les complications résultant de cet acte ont nécessité des interventions effectuées en Urgence par un chirurgien vasculaire au sein de la clinique Agdal à la demande de la CMCV. Celle-ci est d'ailleurs toujours redevable à la clinique Agdal des dépenses occasionnées par ces interventions. Les chirurgiens vasculaires qui ont conduit ces interventions ne sont pas salariés de la clinique Agdal. Celle-ci n'est donc pas responsable des incidents opératoires ou des oublis résultant strictement de leurs actes. La clinique Agdal estime qu'elle a subi un grave préjudice à la suite de sa mise en cause directe (et certainement involontaire) par votre article. Elle aime comme Voltaire la vérité et pardonne à l'erreur (Est-ce bien la devise que vous inscrivez au-dessus du titre de votre journal ?). Ne s'estimant pas responsable elle ne veut faire aucun commentaire supplémentaire sur le contenu de l'article, mais vous demande de publier à la même place cette mise au point. • Dr. Jaouad Benjelloun Anésthésiste-Réanimateur Clinique Agdal-Rabat