Suite à la publication dans notre édition du 16 février dernier d'un article sur un conflit opposant Youssef Tazi et Mohamed Debbagh, nous avons reçu la mise au point suivante de l'avocat de ce dernier. Sous l'intitulé «Détournement de fonds à Marrakech », le quotidien Aujourd'hui le Maroc (Numéro 837 en date du 16 février 2005) publiait à la une, assorti de photographie personnelle, un article fustigeant et accablant Monsieur Mohamed Debbagh zriouil d'un éventail d'allégations et d'imputations gratuites et sans fondements. Heurtant les plus élémentaires des principes de la noble cause de la presse et de la liberté d'expression, l'auteur de l'article s'était converti, avec une partialité affichée, en un fervent défenseur du «Groupe de Youssef Tazi». En effet, outre le bafouillage de la réglementation légale des publications interdisant de rendre public tous les actes de procédure criminelle avant d'être débattus en audience publique, l'auteur empiétait et spéculait de la vie privée de Monsieur Debbagh Zriouil. Par ailleurs, le montage des faits orchestré dans la parution du 16/02/2005 ne constitue en réalité qu'un plaidoyer dicté, auquel il s'impose de porter les rectifications suivantes : De prime abord, Monsieur Debbagh Zriouil réfute catégoriquement toutes les accusations et les allégations contenues dans l'article du 16/02/2005 et nie l'existence d'aucun des documents ou engagements prétendus à son encontre. Les procédures judiciaires engagées, contrairement aux affirmations éditées, sont toujours en cours d'instruction devant les instances compétentes ; seules habilitées légalement à se prononcer et déterminer les responsabilités. La démission de Monsieur Debbagh Zriouil ne constituait nullement un agissement inopiné, elle a été concertée et dictée par une logique de civisme suite à la constatation tardive d'un ensemble de pratiques structurelles dans le système de gestion du Groupe Youssef Tazi. Les conclusions « d'audit » relatées dans l'article sont dépourvues de toute valeur probante, du fait qu'elles sont un pur produit de la cuisine interne du groupement et un acte de complaisance déplorable sinon condamnable. L'harcèlement et le flux de plaintes dont il est victime Monsieur Debbagh Zriouil ne constituent pas une action unique du groupement employeur, mais s'inscrivent dans le cadre d'une politique de recherche des boucs émissaires pour éluder les responsabilités encourues et accumulées depuis la genèse du groupe, qui touche tout récalcitrant du système établi. • Me Abdessamad Chekroun, Marrakech