Un ouf de soulagement pour toutes les personnes ayant soutenu cette cause. L'accusé principal dans l'affaire d'homicide volontaire sur l'enfant Adnane Bouchouf à Tanger a été condamné à la peine de mort. La sentence a été prononcée mercredi, 13 janvier 2021, par la Chambre criminelle de premier degré près la Cour d'appel de Tanger. Le plaidoyer a en effet duré plus de neuf heures à l'issue duquel les magistrats ont été convaincus de l'implication de l'accusé principal poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation, enlèvement et séquestration, et détournement de mineur. D'autres jugements ont été annoncés dans cette affaire. En effet, les trois personnes qui résidaient avec l'accusé principal dans le domicile où a été perpétré le crime ont été condamnées à une peine de quatre mois de prison ferme pour non dénonciation d'un crime. L'affaire remonte à septembre dernier. Adnane, âgée de 11 ans, a été porté disparu par sa famille au moment où une caméra de surveillance l'a enregistré dans le périmètre de son domicile en compagnie d'un étranger. L'appel de la famille pour retrouver l'enfant a été accueilli par l'ensemble des Marocains qui ont fait preuve d'une grande solidarité et mobilisation, notamment sur les réseaux sociaux. Malheureusement, Adnane a été retrouvé quelques jours après mort enterré dans un terrain à proximité de la demeure familiale. Une nouvelle qui a suscité un grand émoi et a fait de ce crime une affaire d'opinion publique. Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Tanger avaient interpellé, le 11 septembre 2020, l'accusé principal âgé de 24 ans, soupçonné d'homicide volontaire sur un mineur avec attentat à la pudeur. Les recherches et investigations des éléments de la Sûreté nationale avaient révélé qu'il s'agissait d'une disparition à caractère criminel, surtout que le visionnage d'enregistrements vidéo avait démontré l'implication présumée d'un individu qui a entraîné la victime, près du domicile de sa famille. Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), les recherches et le diagnostic menés par la police judiciaire, appuyée par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avaient abouti à l'identification du suspect, qui résidait près du domicile de la victime, et à son interpellation. Les enquêteurs ont ensuite réussi à trouver le lieu où le mis en cause s'est débarrassé de la dépouille. Les premiers éléments de l'enquête avaient révélé que le mis en cause a emmené la victime dans un appartement qu'il loue dans le même quartier résidentiel, l'a agressée sexuellement et commis l'homicide volontaire, au même jour et à la même heure, avant de procéder à l'enterrement du corps non loin de son