L'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), a estimé dans son rapport annuel 2005 que les femmes algériennes sont toujours victimes de discrimination, tant dans la législation qu'en pratique. Vingt ans après l'entrée en vigueur du code de la famille, qui comporte des dispositions discriminatoires, les organisations de défense des droits des femmes ont intensifié leur campagne en faveur de l'égalité des hommes et des femmes devant la loi, lit-on dans le rapport, rendu public lors d'une conférence de presse à Londres. Une commission nommée par le gouvernement algérien a proposé des modifications de ce code, qui n'avaient toutefois pas été adoptées à la fin de l'année 2004, indique l'AI.