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La Cité des Arts selon Rahmoun
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 05 - 2005

La Cité internationale des Arts à Paris invite chaque année des artistes du monde entier. Le Marocain Younès Rahmoun a vécu l'expérience en 2001 et en garde un bon souvenir.
La Cité internationale des Arts à Paris, s'apprête à accueillir la deuxième cession de la résidence d'artiste qui se déroule chaque année du 1er juillet au 31 décembre. Ce sont plusieurs pays du monde entier qui y participent. Le Maroc n'est pas en reste. Chaque année quatre artistes marocains sont sélectionnés pour bénéficier de la résidence d'artiste. Ils doivent déposer leurs dossiers au ministère de la Culture. Un dossier qui doit comporter, entre autres, une demande manuscrite, un cv du candidat, un press-book, des photos de quelques travaux de l'artiste, ainsi qu'une lettre de motivation qui comporte une brève présentation du projet à réaliser durant le séjour. Une commission constituée d'artistes marocains en plus d'un représentant de l'agence de coopération française étudie les dossiers et sélectionne 3 jeunes artistes marocain en plus d'un autre confirmé. En tout ce sont 4 artistes marocains qui participe aux deux cessions de la Cité des Arts. Pour accueillir ces artistes, le ministère de la Culture a acheté quatre ateliers en 1993. Ces mêmes ateliers constituent le pavillon «Hassan II pour les Beaux-Arts».
Younès Rahmoun est parmi les artistes qui ont eu l'occasion d'être sélectionnés pour bénéficier d'une bourse de 5 000 DH pour un séjour de 6 mois. Cet artiste-peintre, lauréat de l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan, a vécu cette expérience en 2001. Pour lui, ce fut enrichissant. «Rien que le fait d'être à Paris, c'est une véritable aubaine, pour visiter les musées et les galeries d'art».
C'était pour la première fois que Younès Rahmoun se rendait à cette capitale des arts. «J'ai profité de mon séjour à Paris pour visiter les musées et les galeries d'art» Et d'ajouter : «C'était la première fois que je visitais Paris et j'en ai profité pur me renseigner sur les dernières nouveautés en matière d'art, j'ai rencontré plusieurs artistes du monde entier», a déclaré Younès. Ce dernier était installé dans l'atelier 1410 d'une superficie de 4 m2. «C'est l'atelier le plus grand du pavillon marocain, il est réservé aux sculpteurs», a-t-il indiqué. Ces 4m2 concernent uniquement la superficie de l'atelier. «J'avais, en plus de l'atelier, une cuisine, une chambre et une salle de bain» a-t-il ajouté. C'est un vrai quartier général où l'artiste travaille en silence, il est seul et personne n'intervient dans son œuvre. «Nous n'avions pas d'encadrant, on était libre de faire ce qu'on voulait, l'essentiel c'était de créer et de produire», a-t-il affirmé.
Cependant Younès Rahmoun pense que les 6 mois du séjour ne sont pas suffisants : «On a tout juste le temps de se repérer et de faire quelques tours dans les musées les plus connus, mais si ont veut vraiment visiter Paris et créer de belles pièces il faudrait rester plus longtemps ». Pour ce qui est du bienfait de ce séjour pour les contacts personnels, Younès avoue que c'est une belle occasion.
Cependant, il avoue qu'il faudrait être ouvert et aller vers les gens. «La Cité des arts n'organise pas des rencontres avec les peintres et les critiques d'art, il faut faire des efforts personnels». ce qui veut dire que cela dépend des caractères et que selon la nature de la personne, elle peut ou non profiter de ce séjour. Mais en ce qui le concerne, Younès Rahmoun a lié des contacts avec plusieurs personnalités du domaine des arts et de la culture en France. C'est grâce à ses contacts que cet artiste a été invité dans plusieurs expositions à Valence et dans d'autres coins du monde, comme à Dakar. Parmi les personnes qu'il a rencontrées à la Cité des arts se trouve Marc Sanchés du Palais de Tokyo.Et sa création dans tout cela ? «J'ai présenté à la fin de mon séjour une vidéo sur l'immatériel et l'hyperéalisme». Le style que Younès prône dans son travail est basé plutôt sur les installations. De ce séjour, Younès Rahmoun dit qu'il est satisfait, mais insiste sur le fait que ce n'est pas grâce à la Cité des arts qu'il a pu lier des contacts. «C'est grâce à mes propres efforts», a-t-il affirmé.


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